Les marais du Vigueirat font parti du Parc Naturel Régional de Camargue, situés entre le delta du Rhône et la plaine steppique de la Crau, ils sont constitués d’une mosaïque de milieux naturels humides. La surface des marais est de 1200 hectares où l’on recense plus de 2 000 espèces animales et végétales. Ces marais possèdent une biodiversité importante et diversifiée.
Déroulement de la sortie
Départ de la faculté St Jérôme à 6h avec 15 étudiants et 3 voitures en direction du Marais. A noter que 3 autres adhérents nous on rejoint directement sur place. Arrivé sur site aux alentours de 7h.
L’objectif de cette sortie fut de découvrir la faune, notamment aviaire, de la camargue en période hivernale. Pour cela nous avons décidé d’arriver relativement tôt, la ou les espèces sont les plus actives. De plus ce fut l’occasion de découvrir un super lever de soleil, idéal pour faire des photos rentrant dans un des deux thèmes du concours photo, “Golden Hour”.
Arrivé sur place, un rappel des espèces potentiellement observable fut fait avant de diviser le groupe en deux pour être plus silencieux sur l’ensemble du parcours. Ainsi deux groupes d’une dizaine de personnes furent fait, et la découverte de ce sentier de l’étourneau commença. Les différents spots dégagés et les deux observatoires du sites auront permis à tout le monde de voir de nombreuses espèces !
Une fois le tour du sentier effectué par les deux groupes, nous nous sommes ainsi retrouvés dans la boutique du Marais pour clôturer cette matinée.
ANUMA est maintenant “Amis du Marais du Vigueirat”, et l’ensemble de ses membres peuvent désormais venir gratuitement sur le sentier de l’étourneau sur l’année 2020, en prouvant qu’ils sont adhérents chez ANUMA. Pour cela, il faut revenir vers l’association en nous contactant pour avoir une attestation.
Liste des espèces observées/entendues durant la sortie :
Samedi 8 Février 2020, l’association ANUMA et 20 de ses adhérents se sont rendus sur la garrigue de Lançon afin de réaliser des observations ornithologiques, en particulier de la Pie grièche méridionale.
Le site
Localisée entre la vallée de la Durance et l’étang de Berre, la garrigue de Lançon est composée de garrigues, forêts, cultures et falaises. Ces différents milieux profitent à de nombreuses espèces d’oiseaux caractéristique des milieux ouverts. Milieu également très sec, il est fortement exposé aux risques d’incendies. Aux vues des nombreuses (39) espèces d’intérêts communautaires que l’on peut y trouver, le site est classé Zone de Protection Spéciale (directive oiseau) de Bouche du Rhône.
Plusieurs menaces pèsent sur les espèces présentent :
Disparition des pratiques agricoles.
Fermeture des milieux.
Urbanisation diffuse.
Dérangement sur les sites de nidification.
Collision avec les lignes électriques.
Braconnage.
Déroulement de la sortie :
Cette sortie fût organisée en collaboration avec Thomas Girard adhérent et chargé d’étude de la LPO PACA, avec qui l’association a déjà réalisé de nombreuses sorties. Départ de la faculté Saint Jérôme à 7h15 du matin, arrivée sur site à 7h50 pour rejoindre l’intervenant. Depuis le parking , nous sommes partis à pied pour s’enfoncer dans la garrigue à la recherche des différentes espèces. Dans un premier temps nous avons pu observer différents passereaux tels que des rouges gorges et des fauvettes. Plusieurs perdrix rouges ont également été observées.
Après deux heures d’observation, la première Pie grièche méridionale est aperçue, posée sur un buisson c’est ainsi que l’ensemble des adhérents ont pu réaliser une super observation à la longue vue. S’en suit une deuxième observation à l’opposé du premier individu. Nous nous sommes ensuite baladés dans plusieurs vallons de la garrigue tout en observant les espèces présentent, avec une grosse population de Fauvette pitchou et mélanocéphale. D’autres observations de Pie grièche méridionale ont été faites.
Vers midi, nous avons réalisé une pause au bord d’une petite falaise afin de pique-niquer avec une vue dégagée sur l’étang de Berre. Plusieurs rapaces ont été observé comme le Faucon crécerelle, la Buse variable et le Busard des roseaux. A notre plus grande surprise un couple d’Aigle de Bonelli volait à quelques centaines de mètres du groupe. L’un des individus s’est posé sur un pylône de ligne haute tension, offrant un merveilleux moment d’observation. Nous avons ensuite regagné tranquillement les voitures. Sur le chemin, d’autres espèces ont été vues, Serin cini, Chardonneret élégant, Tarier pâtre, Choucas des tours et un Lapin de garenne. Pour finir nous avons repris les voitures pour retourner sur le campus de la faculté.
La montagne Sainte-Victoire, située près d’Aix en Provence, nous offre une richesse biologique exceptionnelle liée à ses caractéristiques biogéographiques, géologiques et historiques.
Classée réserve naturelle depuis 1947 la Sainte Victoire est principalement connue pour son gisement paléontologique à œufs de dinosaures. Ceux-ci ont été pondus à la fin du Crétacé et fossilisés dans des argiles rouges.
Au-delà du strict intérêt géologique, son caractère remarquable réside également dans ses paysages et sa biodiversité exceptionnelle. Six habitats d’intérêts communautaires y ont d’ailleurs été recensés, ainsi que de très nombreuses espèces protégées.
Déroulement de la sortie
Départ de la faculté St Jérôme à 7h45 avec 20 étudiants et 4 voitures en direction de la montagne de la Saint Victoire. Arrivée sur site aux alentours des 8h.
Le matin
Nous avons entamé une petite marche d’une dizaine de minutes afin de rejoindre une barre rocheuse nous offrant une vue panoramique sur la montagne et ses falaises. L’objectif de la sortie étant d’observer des mouflons à manchettes et des chamois, ce spot était parfait. Une fois rendu sur la barre rocheuse, nous avons installé la longue vue, nous nous sommes munis de nos jumelles et avons scruter les falaises pour trouver l’un des deux.
Après 45 minutes d’observation sans aucun résultat, un membre du bureau réussi enfin à contacter un groupe de chamois composé d’environ 9 individus. Chaque adhérent a pu observer les chamois durant un instant avant qu’ils ne passent sur la crête et disparaissent de l’autre côté.
Nous nous sommes ensuite remis en route pour 40 minutes afin d’atteindre une seconde crête rocheuse se trouvant plus haut. Une fois arrivé, nous espérions pouvoir observer d’autres individus mais cela ne fût pas le cas. En revanche, nous avons pu apercevoir aux loin deux aigles de Bonelli tournoyant au-dessus des falaises. Seulement, quelques adhérents ont pu les observer avant qu’ils ne disparaissent. A ce même moment, nous avons pu observer un tichodrome échelette se baladant sur un gros rocher. Cette observation à durée 15 minutes avant qu’il disparaisse entre les rochers. Nous nous sommes ensuite installés sur la barre rocheuse en scrutant l’horizon à la recherche d’autres espèces.
L’après-Midi
Petite randonnée le long de la falaise. Lors de cette randonnée nous avons eu la chance de recroiser les aigles durant un long moment, ils nous sont passés au-dessus de la tête à environ 100m. L’ensemble des adhérents a donc pu les observer et les identifier. Pour finir nous avons rejoint les voitures, bu un verre de jus de fruit que l’association avait prévu et repris la route pour rentrer sur le campus.
Quelques espèces observées durant la sortie :
L’aigle de Bonelli, Aquila fasciata :
La rencontre avec cet oiseau splendide, emblème de la région méditerranéenne, est un moment privilégié tant il est discret et difficile à observer. Nos adhérents ont eu la chance de pouvoir admirer un des deux couples nichant à la Sainte Victoire.
Le Tichodrome échelette : Tichodroma muraria Insectivore, cette espèces fréquente les parois rocheuses où elle collecte invertébrés et larves. Généralement difficile à observer, elle s’y reproduit également. Nos adhérents ont également eu la chance de pouvoir de découvrir ce petit oiseau à flanc de falaise.
Le Chamois : Rupicapra rupicapra
Coiffé de petites cornes en crochets il est facilement reconnaissable, il distingue également par la raie brune qui lui parcourt l’échine et son masque blanc. Il figure parmi les plus petits représentants des caprinés. Animal très agile, il escalade les rochers et pierriers sans aucun problèmes.
Liste complète des espèces observées pendant la sortie :
Il s’agit d’un comptage national organisé tous les 4 ans par le CEN PACA dans le cadre du plan national d’action en faveur de l’outarde canepetière.
Ce comptage national, s’effectue en hiver et permet de déterminer le nombre de mâles chanteurs. Les populations du pourtour méditerranéen français étant sédentaires, un comptage des populations hivernantes d’outardes est effectué par la région PACA. Le comptage est réalisé par des équipes constituées de bénévoles débutants et professionnels.
Lieu de rendez-vous : nos 17 adhérents (4 L3 SVT-Bio-éco et 13 Masters BEE) se sont donné rendez-vous sur le parking de l’Ecomusée de la Crau à Saint Martin de Crau. Chacun, équipés de chaussures de marche, de vêtements de pluie et de jumelles a rejoint le groupe qui lui était attribué pour le comptage.
Le comptage
27 secteurs ont été choisis, ce qui a permis aux 220 bénévoles de couvrir une grande partie de la Crau. Pour chaque secteur un « chef d’équipe » est nommé.
Protocole
Une fois arrivé sur le site à prospecter les terrains sont quadrillés en laissant un espace d’environ 100 à 150 m entre chaque observateur.
Lors d’une observation, différentes indications sont à notées sur la feuille de comptage :
Cartographie de l’endroit ;
Heure de l’observation ;
Endroit d’où les oiseaux se sont envolés ;
Où ils se posent ;
La direction de vol lorsque cela est possible.
Toutes les informations sont inscrites sur des fiches de terrain (voir ci-dessus) et serviront au CEN PACA.
Une fois le site prospecté, retour à l’écomusée où un petit apéritif nous attendait.
Malgré des conditions climatiques désastreuses, de nombreuses espèces ont pu être observées. Le bilan de la sortie est très positif. La mixité des différents groupes nous a permis de rencontrer et d’échanger avec des professionnels de la biodiversité et de la conservation.
Nous aurons un retour plus détaillé du CEN PACA d’ici quelques semaines. En attendant voici quelques photos (non prises lors de la sortie car les conditions météorologiques ne le permettaient pas) d’espèces observées.
https://www.oiseaux.net/oiseaux/ganga.cata.ht
Le ganga cata, Pterocles alchata, localisé uniquement en Crau, c’est un oiseau discret et difficile à observer. Son plumage coloré a pour rôle de le camoufler dans son milieu minéral naturel (champs à végétation rase, paysages dégagés, zones semi-désertiques, endroits pierreux). Cette espèce est en danger critique sur la liste rouge de l’IUCN. La disparition et la dégradation de ses habitats steppiques sont les causes principales du fort déclin de la population sur le continent.
L’outarde canepetière, Tetrax tetrax, est une espèce de taille moyenne, extrêmement méfiante et difficile à observer. L’habitat de prédilection de l’outarde demeure la steppe semi-aride : pâtures, cultures de céréales et d’autres herbacées. Son régime alimentaire repose sur les végétaux notamment les Brassicaceae et les Fabaceae ainsi que les invertébrés (Orthoptères). Cette espèce fait aussi partie de la liste rouge de l’IUCN, elle est vulnérable à l’échelle nationale. En effet, en France une régression de plus de 80 % a eu lieu en seulement 20 ans. Les menaces les plus importantes sont l’irrigation des terres arables, la réduction des mosaïques culturales ainsi que l’utilisation des pesticides.
Ce comptage nous a aussi permis d’apercevoir d’autres espèces caractéristiques de la Crau telles que : vanneau huppé, œdicnèmes criard, pie grièche, alouette calandre, pitpit farlouse …
Il s’agit d’un comptage hivernal des tunnels du Verdon organisé par le GCP (Groupe Chiroptères de Provence) et le PNR du Verdon dans le cadre de plusieurs programmes (LIFE “Chauve-souris du Sud de la France, Natura 2000,…) depuis 2005. Le comptage hivernal se déroule en 2 sessions une en Décembre et l’autre en Janvier lors l’hibernation des chiroptères. L’ensemble des tunnels sont prospectés par des petites équipes de 3 à 4 personnes, qui vont dénombrer et identifier le plus précisément possible l’ensemble des chiroptères présents dans les tunnels. Ces équipes sont constituées d’experts du GCP et du parc accompagnés par des bénévoles de l’association. Cette année ANUMA a participer à la session de Janvier.
Le site
Le Parc Régional du Verdon s’étend sur 2 départements (Var et Alpes-de-Haute-Provence) et sur 188 000 hectares, créé par ledécret no 97-187 du 3 mars 1997. Le parc se situe dans le bassin versant du Verdon divisé en 2 parties : le grand Canyon du Verdon et les gorges du Verdon.
Le Parc Régional du Verdon comprend de nombreuses espèces protégées telles que : la Doradille du Verdon (Asplenium jahandiezii), espèce endémique des gorges du Verdon, le Vautour fauve (Gyps Fulvus), L’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), Murin de Capaccini (Myotis capaccinii )…
Déroulement de la sortie
La sortie a été réalisée le 26/01/2020 dans le Parc Naturel Régional du Verdon. Le départ de la sortie a été donné à 7h00 du matin devant la faculté de Saint Jérôme, au total, 7 adhérents été inscrit mais suite à un imprévu seuls 3 adhérents ont participé au comptage. Un adhérent du GCP nous a ensuite amené au domicile de l’éco-garde, Stéfano BLANC, qui était le lieu de rendez-vous pour le comptage. A 9h l’ensemble des participants au comptage sont arrivés, Lionel Bruhat, le chargé d’études inventaires & acoustique du GCP, définit les différents groupes et les lieux à prospecter. 7 groupes ont été formés avec un territoire à prospecter, les groupes comprenant les adhérents d’ANUMA ont prospecté les tunnels de l’ancien canal du Verdon au départ du Lac de Quinson.
Les groupes sont arrivés sur leurs territoires au alentour de 11h et ont commencé le comptages des chiroptères. Chaque groupe avait une vingtaine de tunnels à prospecter. Au terme de sept heures de comptage l’ensemble des tunnels furent prospectés, un ensemble de 101 individus de 5 espèces différentes furent comptés par les membres de l’association. A 18h30, nous sommes retournés au domicile de l’éco-garde pour faire un compte-rendu général du comptage. A 19h30 tous les groupe du comptage été rentrés, durant le temps d’attente nos adhérents ont pu rencontrer et échanger avec les adhérents du GCP et avec les employés du parc. L’ensemble des participants étant des professionnels de la biodiversité et de la conservation ces échanges étaient très enrichissants et pertinents pour nos adhérents étudiants.
Avec l’ensemble des groupes, ces prospections dans les basses gorges ont permis de recenser 307 chauves-souris de 9 espèces différentes.
Espèces
Nombre d’individus
Chauves-souris indéterminées
9
Sérotine commune (Eptesicus serotinus)
1
Murin de Capaccini (Myotis capaccinii)
226
Murin de Daubenton (Myotis daubentonii)
3
Petit/Grand Murin (Myotis myotis – blythii)
1
Miniotpère de Schreibers (Miniopterus schreibersii)
1
Pipistrelles (Pipistrellus sp)
43
Oreillards (Plecotus sp)
4
Grands rhinolophes (Rhinolophusferrumequinum)
6
Petitis rhinolophes (Rhinolophus hipposideros)
13
Espèces rencontrées au cours de la sortie
Mammifères :
Sangliers (Sus scrofa)
Petitis rhinolophes (Rhinolophus hipposideros)
Murin de Capaccini (Myotis capaccinii)
Murin de Daubenton (Myotis daubentonii)
Pipistrelles (Pipistrellus sp)
Oreillards (Plecotus sp)
Oiseaux :
Grand cormoran (Phalacrocorax carbo)
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis)
Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax)
Grand corbeau (Corvus corax)
Amphibiens :
Crapaud épineux (Bufo spinosus)
Voici quelques photos réalisées par les adhérents au cours de la sortie.
Murin de Capaccini (Myotis cappacinii) Par Léo Séranne
Murin de Capaccini (Myotis cappacinii) Par Léo Séranne
Murin de Capaccini (Myotis cappacinii) Par Léo Séranne
Murin de Capaccini (Myotis cappacinii) Par Léo Séranne
Propriété du
Conservatoire du Littoral, la Palissade est gérée par le Parc Naturel Régional
de Camargue. Elle nous offre une palette de paysages extraordinaires renfermant
une riche biodiversité.
Statuts
de protection :
Zone humide d’importance internationale au titre de la
convention de Ramsar du 02/02/71
Réserve Man and Biosphere
Natura 2000 : ZPS
PNR de Camargue
Site inscrit On peut y compter :
12 habitats d’intérêts communautaires inscrits à l’annexe I de la Directive Habitat,
dont trois prioritaires.
307 espèces végétales dont trois protégées au niveau national.
244 espèces d’oiseaux (soit 44% / France), dont 167
sont protégées au niveau national et 61 inscrites à l’annexe I de la Directive Oiseaux.
Déroulement de la sortie :
La sortie a été réalisée le 19/10/2019 sur le domaine de la Palissade, situé au Salin de Giraud sur la rive ouest du Rhône. Le départ de la sortie a été donné à 6h30 du matin devant la faculté de Saint Jérôme, au total, 22 étudiants ont participé à cette première sortie. À bord de 5 voitures nous nous sommes tout d’abord rendus à Port St Louis du Rhône afin de prendre le BAC pour traverser le Rhône et nous rendre sur le site.
Une fois arrivé sur place la
journée s’est divisée en trois parties :
Matin : intervention d’un gestionnaire du
site afin de découvrir, l’histoire du domaine, la faune, la flore et les
différents écosystèmes.
Midi :
pique-nique sur place
Après-midi : balade libre sur le domaine
Le matin :
Tout a commencé par la découverte du site, l’intervenant Emmanuel Vialet a abordé l’historique du site. Dans un contexte général, comment la Camargue fût façonnée par l’homme afin de devenir l’un des territoires français les plus riches en biodiversité, et plus spécifiquement quelle est l’histoire du Domaine de la Palissade.
Munis de nos
jumelles et longues vues, nous nous sommes rendus dans un observatoire pour
observer différentes espèces d’oiseaux, telles que : le Martin pêcheur (Alcedo atthis), Grande aigrette (Ardea alba), Grand cormoran (Phalacrocorax carbo), Héron cendré (Ardea cinerea), Cygne tuberculé (Cygnus olor) et bien d’autres qui seront
énoncées dans une liste plus bas.
Par la suite, nous avons fait le tour du Clos d’Argent (site particulier du domaine), où nous avons pu observer la végétation caractéristique de la Camargue comme la Salicorne (Salicornia), les Tamarix (Tamarix) etc… Nous avons réalisé une pêche à l’épuisette, dans un des nombreux canaux qui alimentent les étangs et marais environnants. Cette pêche nous a permis d’observer des micro-invertébrés et des petits poissons comme le Guppy (Poecilia reticulata).
S’en est
suivi l’ascension par groupe d’une tour en bois, nous offrant une vue
panoramique sur le domaine, où
notamment, pour le plus grand plaisir d’un groupe, le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) a été aperçu en
pleine pêche.
Nous sommes ensuite sortis du domaine pour nous rendre au près d’un marais et continuer nos observations. A cet endroit, une multitude de bécasseaux ont été observés tel que : Bécasseau variable (Calidris alpina), Bécasseaux minute (Calidris minuta), ou encore Gravelot à collier interrompu (Charadrius alexandrinus). Pour finir, nous avons remercié notre intervenant et sommes retournés sur le site.
Le Midi :
Pique-nique sur
l’aire de pique-nique du domaine où nous avons pu faire un point sur tous les
éléments vus et abordés lors de la matinée.
L’après-midi :
Nous avons fixé une heure de retour aux voitures, et nous sommes partis à l’exploration du domaine. Un groupe d’étudiants s’est formé en direction d’un second observatoire situé au cœur du domaine à une vingtaine de minutes de marche. D’autres étudiants souhaitaient mener leurs visites de façon plus solitaire afin d’être plus discrets et pouvoir observer d’autres espèces.
Au cours de
cette marche, nous avons pu observer d’autres écosystèmes, comme les berges du
Rhône, les pelouses, forêts de Tamarix et roselières. Là encore, plusieurs
espèces ont été observées comme la Rainette méridionale (Hyla meridionalis), le Courlis cendré (Numenius arquata) et la Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus).
Pour finir, retour au château, visite de l’exposition photographique et du
« musée d’espèces empaillées », suivie par un goûter et le retour sur
Marseille.
D’après le retour des adhérents présents, cette sortie fût un franc succès. Malgré la mauvaise météo annoncée, nous avons eu un temps très clément. L’intervention du gestionnaire était complète et très intéressante. De plus, de nombreuses espèces ont été observées au grand bonheur de certains qui ne les avaient encore jamais rencontrées.
Voici quelques photos réalisées par les participants au cours de la sortie, ainsi qu’une liste des espèces rencontrées :
(Hyla meridionalis) Rainette méridionale Par Antoine Coquis (Alcedo atthis) Martin-pêcheur Par Maxime Hucbourg (Calidris alpina) Bécasseau variable Par Maxime Hucbourg (Ardea alba) Grande aigrette Par Maxime Hucbourg (Recurvirostra avosetta) Avocette élégante Par Maxime Hucbourg (Egretta garzetta x gularis) Hybride Aigrette garzette x des Récifs Par Léo Séranne (Pandion haliatus) Balbuzard pêcheur Par Léo Séranne
Espèces rencontrées :
Ornithologie :
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus)
Grand cormoran (Phalacrocorax carbo)
Aigrette garzette (Egretta garzetta)
Hérons cendrés (Ardea cinerea)
Busard des roseaux( Circus aeruginosus)
Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus )
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)
Martin pêcheur (Alcedo atthis)
Rougegorge familier (Erithacus rubecula)
Bouscarles de Cetti (Cettia cetti)
Mésanges à longues queue (Aegithalos caudatus)
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis)
Avocette élegante (Recurvirostra avosetta)
Courlis cendré (Numenius arquata)
Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus)
Sternes caspiennes (Hydroprogne caspia)
Bécasseaux variables (Calidris alpina)
Bécasseaux minutes (Calidris minuta)
Gravelots à collier interrompu (Charadrius
alexandrinus)
Tadornes de Belon (Tadorna tadorna)
Hybride Aigrette garzette & aigrette des
récifs(Egretta garzetta x gularis)
Cygnes tuberculés (Cygnus olor )
Flamant rose (Phoenicopterus roseus)
Canard colvert (Anas platyrhynchos)
Mammalogie :
Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus)
Herpétologie :
Rainette méridionale (Rana meridionalis)
Lézard vert occidentale (Lacerta bilineata) Botanique :
Les concours photo et dessin 2019 sont ouverts !
Cette année Anuma vous propose deux thèmes « Dans la lumière », « Texture ». Le concours de dessin se poursuit cette année, avec un thème libre. Si vous souhaitez participer, n’hésitez pas à nous envoyer vos œuvres à contact@anuma.fr jusqu’au 1er Avril 2019 .
Le mail d’envoi devra inclure le règlement complet ci-dessous et en respecter les conditions.
En espérant que vous y participiez nombreux ! Anumalement.
Ce samedi 13 octobre 2018, nous nous sommes retrouvés à 9h au niveau de l’entrée de la faculté des Sciences (St Jérôme) pour partir ensemble à la plaine de Crau. Laissez-nous vous présenter ce lieu pour mieux comprendre ce qui nous a poussé à le choisir pour 1ère sortie :
D’un point de vue historique, la plaine de Crau est le paléo delta de la Durance. Nous pouvons la diviser en deux parties distinctes : la Crau sèche et la Crau humide. La Crau sèche est une steppe intacte où règne le climat méditerranéen (ensoleillement important, températures élevées l’été, une pluviométrie faible et concentrée en automne, ainsi que beaucoup de vent qui accentue l’aridité de ce milieu). La Crau humide, située au Nord, est irriguée pour permettre la production de foin (AOP), ainsi que différentes cultures (vergers et maraîchages notamment). Formée au Quaternaire, entre la mer, qui dépose des sédiments argileux, et la Durance, qui apporte des galets. Le delta subira ensuite un assèchement, après la glaciation du Würm, qui déviera le cours de la Durance vers le Rhône, dans lequel elle se jette. L’accumulation de galets de la Durance et le calcaire des eaux de ruissellement finissent par former un ciment nommé le poudingue. Celui-ci limite l’accès à l’eau et impose une contrainte importante à la flore.
On peut ainsi retrouver 3 types de milieux au niveau de cette plaine : – La garrigue typique de notre Méditerranée, avec des plantes limitant l’évapotranspiration (par ex : le chêne Kermès, le ciste de Montpellier, l’ajonc de Provence, le romarin, le thym, la lavande …) – Les milieux humides, près des étangs, formant une ripisylve (où l’on peut apercevoir des peupliers blancs, du frêne à feuilles aiguës…) – Le coussoul, caractéristique de la plaine de Crau avec un sous-sol présentant du poudingue, avec ses 3 espèces typiques : le Brachypode rameux, l’Asphodèle d’Ayard et le Thym vulgaire.
Au niveau faunistique, on retrouve également des organismes fascinants :
– Du côté des arthropodes, la véritable raison de notre sortie : la fameuse Lycose de Narbonne, splendide araignée mygalomorphe creusant des trous que l’on peut observer en la « pêchant », activité qui, après avoir fait frissonner certains, a porté ses fruits. Également plusieurs espèces de Criquets (notamment le rhodanien), des Coléoptères, le Scolopendre méditerranéen …
-Pour les reptiles, le fameux Lézard ocellé, que nous n’avons pas observer.
-Et enfin les oiseaux. Equipés de nos jumelles, plusieurs passionnés (très patients) ont scruté la plaine avec l’espoir d’observer le fameux Ganga cata, le Faucon crécerellette, l’Outarde canepetière ou encore différentes espèces d’Alouette.
Mais finalement, qu’avons-nous fait/vu ?
Après un arrêt dans la ville de Saint-Martin-de-Crau pour récupérer les autorisations nécessaires à la visite, nous nous sommes d’abord arrêtés au niveau d’un champs pour commencer à examiner ce milieu. A l’aide de jumelles, de différents guides et des connaissances des uns et des autres, nous avons pu tour à tour chercher à identifier les espèces qui nous entouraient.
Ainsi au niveau de ce premier arrêt :
Au niveau flore
–Lobularia maritima avec le Marbré de Vert – Pontia daplidice
Louise Seguinel
–Clinopodium nepeta avec le même papillon
Chloé Duque
–Le fameux Brachypodium retusum
–Phillyrea angustifolia avec le Leste vert – Chalcolestes viridis
Chloé Duque
Et autres (non pris en photo, cela restera le privilège des personnes présentes à la sortie).
Au niveau faune
Arthropodes
– De La famille des Araneidae la Lycose de Narbonne – Lycosa narbonensis est une espèce remarquable de la Crau. A cette saison nous pouvons l’observer dans son terrier qu’elle fabrique à l’aide de brindilles qu’elle assemble avec sa soie. Elle s’y terre avec ses petits sur le dos ; pour la débusquer nous enfonçons une brindille dans le terrier, de part l’éclosion de sa progéniture l’araignée a un comportement qui la pousse à attaquer et mordre la branche. Avec un peu de patience elle finit par sortir.
Gérard Tayeb Chloé Duque
–Argiope lobée – Argiope lobata de la même famille que la Lycose, nous avons rencontré cette argiope de très grande taille est caractérisée par la forme de son abdomen.
Chloé Duque X 3
Orthoptères
-Le criquet migrateur – Locusta migratoria, de la famille des Acrididae (les criquets), très nombreux dans la Crau le jour de notre sortie.
Chloé Duque
Mantes
L’Empuse pennée – Empusa pennata de la famille des Empusidae appelée plus communément le diablotin. Nous avons observé à cette saison la forme larvaire. Alexis Cavazzini
Odonates
Au bord de l’étang des Aulnes nous avons pu observer des odonates tardives.
Le Sympétrum de fonscolombe – Sympetrum fonscolombii, espèce de la famille des Odonates et de la sous-espèces des Anisoptera. Elle se caractérise par la coloration de ses yeux gris/bleu virant vers le rouge sur le dessus.
Gérard Tayeb : Sympetrum fonscolombii femelle
Le Sympétrum strié – Sympetrum striolatum (du même genre que la précédente et beaucoup plus nombreuse sur les branches des arbres au bord du lac.)
Chloé Duque :Mâle Femelle
Le leste vert – Chalcolestes viridis
Chloé Duque : Chalcolestes viridis mâle
Æschne mixte –Aeshna mixta
Lépidoptères rhopalocères
Le Marbé de Vert – Pontia daplidice
Chloé Duque
L’Azuré Commun – Polyommatus icarus
Louise Seguinel
Le Soucis – Colias crocea
Louise Seguinel
Le Cuivré Commun – Lycaena phlaeas
Le Fadet commun – Coenonympha pamphilus
La mégère ou Le Satyre – Lasiommata megera
La pieride de la Rave – Pieris rapae
Lépidoptère de nuit
Hyles euphorbiaceae
Pyrausta aurata
Pyrausta sanguinalis
Scopula ornata
Et bien d’autre que malheureusement nos connaissances naturaliste n’ont pas suffit pour les identifier.