Pour cette fin d’année universitaire, nous avons proposé une nouvelle sortie avec pour thème principal les odonates ! Nous avons pu observer plusieurs espèces d’insectes en se concentrant tout de même sur les odonates présent sur le Marais de la tête noire à Rognac (13340). Cette sortie a eut lieu le samedi 18 juin 2022, une journée très ensoleillée !
Nous avons pu discuter un peu de l’écologie particulière des odonates ainsi que de leurs particularités morphologiques. Cette sortie a été organisée en partenariat avec l’association Nosta Mar qui s’occupe, en partie, de la gestion du site.
La commune d’Allauch a organisé une rencontre avec un naturaliste : Frédéric Larrey. Cette soirée a eu lieu le Mercredi 1er juin 2022 de 16h30 à 19h. Le point de rendez-vous était à l’Espace François Mitterrand à la Trav. Chapelle des Filles, 13190 Allauch.
Nous avons eu la chance d’assister à une projection du Film Expédition au Tibet- Sur les traces de la Panthère des neiges. Le sujet : Huit expéditions au Tibet, d’un mois chacune, sur trois ans. Frédéric Larrey est le premier à avoir approché la panthère des neiges d’aussi près – 12 mètres ! –, durant de longues heures et des jours entiers. Depuis le massif le mieux préservé du plateau tibétain – entre 4 500 et 5 000 mètres d’altitude –, lieu unique au monde jusqu’ici fermé où il a réussi à se faire accepter, il rapporte l’observation de trente panthères avec leurs petits, toutes identifiées. Un vrai travail d’éthologie, novateur. S’y ajoute la rencontre inattendue avec le Léopard de Chine du Nord. Dans sa vie quotidienne avec les familles de bergers, Frédéric relate leur tolérance inouïe envers les grands prédateurs, et leur vie en harmonie avec la nature.
Frédéric Larrey, photographe naturaliste, a reçu le prix Eric Hosking du BBC Wildlife Photographer of The Year en 2003. Il vient d’écrire pour ARTE le film « Sur les traces de la Panthère des neiges », il réalise pour plusieurs chaînes internationales le film « Le royaume de la panthère des neiges ».
Ensuite, nous avons eu la chance de discuter et d’avoir une petite séance de dédicace pour ceux qui le voulaient. De plus, nous avions eu la possibilité d’acheter le livre : Tibet – En harmonie avec la Panthère des neiges.
Dans le cadre des 24 heures de la nature, le Département des Bouches-du-Rhône, avec le concours du Conservatoire d’espaces naturels (CEN) de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la LPO PACA, a proposé au grand public d’accompagner des naturalistes le temps d’un week-end.
Plusieurs experts et médiateurs scientifiques ont pu inventoriés les différents taxons sur la réserve en fonction de leurs spécialités permettant de mettre en avant les enjeux de la réserve, l’intérêt de faire des inventaires et les mesures de gestion mises en place sur le site, etc.
Voilà le programme en détail de ces deux journées :
Samedi 21 mai 13h00 : accueil et constitution des groupes depuis le parking « Nord » de l’Aurigon, domaine départemental de Roques-Hautes 14h00 à 17h00 : exploration des différents secteurs par groupe 17h30 – 18h00 : rassemblement des groupes sur la grande prairie et débriefing 18h30 – 20h00 : buffet 20h00 – 22h30 : observations nocturnes : chiroptères, amphibiens, insectes… 23h00 : fin de l’opération
Dimanche 22 mai 08h00 : accueil et constitution des groupes depuis le parking du barrage de Bimont, Saint-Marc-Jaumegarde 09h00 – 12h00 : exploration des différents secteurs par groupe 12h30 : rassemblement des groupes sur la prairie de Bimont et débriefing, pique-nique libre
Une cartographie permettait aux différents experts de se répartir en fonction des zones établies :
De ce fait, certains des membres d’ANUMA ont pu participer à cette inventaire en tant qu’expert mais également en tant que grand public. Voici quelques photos des spécimens observé pendant cette inventaire :
Nous avons eu la chance de pouvoir observer également plusieurs lézards ocellés, le couple d’aigle de Bonelli ainsi que les juvéniles dans leurs nids ainsi que des passages de guêpiers d’Europe.
Lundi 23 mai 2022 à 20h, nous avons pu organiser en collaboration avec le Parc Urbain des Papillons à Marseille une sortie nocturne. Encadré par Louise Seguinel et Magali Deschamps-cottin, nous avons pu mettre en place deux zones de prospections via des dispositifs lumineux attirant les insectes nocturnes.
Après avoir attendu la tombée de la nuit et observé quelques insectes environnant, nous avons eu la chance d’entendre un Petit-duc scops proche du PUP.
Une fois les dispositifs lumineux installés, nous avons pu collecté dans des boîtes de Petri ainsi que dans des boîtes à insectes les hétérocères que nous observions. La chasse commençait ! Cela nous a permis d’identifier jusqu’au genre et parfois jusqu’à l’espèce la plupart des spécimens collectés. Ainsi, nous avons pu réaliser un inventaire des hétérocères présent au PUP.
C’est accompagné d’un grand soleil et d’un peu de mistral que nous sommes allé observer l’avifaune hivernante de Camargue le 30/01/2020.
Sur la route nous avons vu des grues cendrées en train de quitter leurs lieux de repos, des busards des roseaux et des hérons cendrés. Nous avons commencé la matinée à 9h avec une prospection dans les étangs des Sainte-Marie. Malgré les faibles précipitations des derniers mois, les ouvrages hydrauliques ont laissé une bonne hauteur d’eau dans les étangs. Nous n’avons pas vu beaucoup de limicoles à cause de la hauteur d’eau, néanmoins, nous avons contacté un pluvier argenté. Nous y avons observés également des Flamants roses, des Goélands leucophées, des Aigrettes garzettes, des grands Cormorans, des Canards souchets en vol et Canards colverts ainsi que des Mouettes rieuses. Côté passereaux, nous avons vu des Tariers pâtres, des Pipits farlouses, des Cochevis huppés et Fauvettes mélanocéphales. Un beau Busard Saint-Martin et un Epervier d’Europe étaient également dans les parages.
@Thomas Degraeve
@Thomas Degraeve
@Thomas Degraeve
Après une petite pause déjeuner sur la plage nous avons fait un peu de sea watch mais il y avait trop de vent. Seules quelques Sternes Caugek étaient au rendez-vous et des Tournepierres étaient sur les rochers de la digue.
Une fois le casse-croûte terminé, nous nous sommes dirigés plus dans les terres vers Cacharel. Nous avons vu beaucoup de Busards des roseaux ainsi que des Talèves sultanes, des Bécassines des marais, des Chevaliers cul-blancs et des Ibis falcinelles.
Enfin, nous nous sommes dirigés vers un spot à Elanion blanc. Après quelques minutes de recherche nous l’avons vu chasser au milieu des taureaux camarguais ! Une nouvelle coche pour beaucoup d’entre nous. Nous avons eu la chance de le voir adopter le fameux vol en Saint-Esprit qui n’est pas uniquement propre au Faucon crécerelle ! Certain ont observé également une Cigogne noire au loin. Les Grues cendrées se nourrissaient dans le champs avec quelques Busards les survolant. Des Pinsons des arbres nous observaient du coin de l’œil.
Cette journée a été riche en observations avec une ambiance conviviale comme on les aime !
Samedi 29 janvier 2022, nous sommes allé au Frioul avec une dizaine d’adhérents d’ANUMA. Nous étions accompagné d’Anael Marchas, ornithologue, ainsi que de membres du Groupe Local LPO de Marseille. Nous nous sommes donné rendez-vous à 8h30 au Vieux-Port pour prendre la navette tous ensemble à 8h45 : direction l’archipel du Frioul. Une fois arrivé, nous avons longé les crêtes des afin de pouvoir repérer les premiers oiseaux.
@ Louis Aureglia
@ Louis Aureglia
@ Louis Aureglia
Dans un premier temps, en tendant l’oreille, nous avons pu entendre (et voir) des fauvettes mélanocéphales, moineaux domestiques, goélands leucophées, des rougequeues noirs ainsi que des pouillots. En s’avançant un peu plus, nous avons pu observer des cormorans huppés ainsi que des grands cormorans. Nous avons pu ainsi comparer les deux espèces et mieux comprendre leurs critères distinctifs (y compris leurs plumages nuptiales, adultes et juvéniles).
@ Louis Aureglia
@ Louis Aureglia
@ Louis Aureglia
En continuant nos recherches, nous avons pu observé un monticole bleu mâle ainsi qu’un faucon pèlerin que nous avons pu suivre pendant une partie de la matinée. Ce n’est qu’après avoir mangé que nous avons pu observer d’autres oiseaux comme le faucon crécerelle, une chouette chevêche, des étourneaux sansonnets et un monticole bleu femelle.
@ Louis Aureglia
@ Louis Aureglia
@ Louis Aureglia
@ Louis Aureglia
@ Louis Aureglia
@ Louis Aureglia
Compte-rendu d’Anaël Marchas
Pour cette nouvelle sortie, une nouveauté puisque nous retrouvons l’association Anuma sur le vieux port pour nous rendre sur les îles du Frioul. Grand soleil, pas de vent, mer calme mais aussi calme plat dans le ciel en dehors des goélands leucophée.
La traversée sera l’occasion de profiter du paysage à défaut d’oiseaux. A destination, direction le fort de Caveaux avec plusieurs petites étapes de prévues pour découvrir l’avifaune locale. Rapidement, seul sur un rocher, un cormoran huppé est l’occasion d’une première halte et d’une belle observation.
Plus loin le spectacle se poursuit, un faucon pèlerin fait face à la mer sur sa vire rocheuse et alors que tout le monde l’observe, un premier mâle de monticole bleu fait le trouble-fête, se montre, disparait, revient …Il est d’humeur joueuse.
Les premiers chants de l’année retentissent chez les mélano et plusieurs papillons sont de sortie. Avec le soleil qui tape, dur de réaliser que nous sommes au mois de janvier. La matinée commence bien, mais sur les falaises suivantes, le tichodrome que nous cherchons avec obstination reste lui introuvable.
Un faucon crécerelle assure le spectacle et un juvénile de cormoran sur un rocher est l’occasion d’un exercice pratique : front bombé, bec et cou fin il s’agit d’un…huppé !!! Décision est prise de se rendre sur un vallon favorable aux passereaux (discrets jusqu’à présent) pour la pause casse-croûte. Mais une femelle de monticole bleu en venant nous narguer en volant autour de nous, provoque un changement de stratégie.
L’estomac repus, nous partons enfin pour ce fameux site, nous aurons la surprise d’entendre dès notre arrivée, des séries de cris plaintifs : un pouillot de Sibérie se trouve à quelques mètres dans le couvert d’un bosquet de pins.
Comme souvent, c’est tout ou rien ! Un faucon pèlerin profite de ce moment pour faire un joli survol et se poser bien en évidence. Après cet intermède il est temps de chercher la fameuse chevêche du Frioul. Sur place, le suspense sera inexistant, a peine les jumelles levées, un cri retentit : « je l’ai !!! »
Dame chevêche est face à nous, les yeux fermés, puis ouverts, sur deux pattes puis une seule, elle profite du soleil et tout le monde l’admire. Une centaine de mètres plus loin, nous arrivons sur le « hotspot » et en effet simultanément nous avons en visuel, un nouveau passage de faucon pèlerin en vol puis posé, une femelle de monticole posée puis en vol et une chevêche imperturbable face à ce groupe d’ornitho qui s’agite en tous sens. Une belle manière de conclure cette journée et un rendez-vous et déjà pris au printemps prochain pour faire découvrir les surprises de la migration à Marseille …
Le comptage a été réalisé tout autour de l’étang de Berre et plusieurs bénévoles étaient responsables des différents sites d’observations. Nous avons proposé aux adhérents d’ANUMA d’être affilié à un site ainsi qu’à un responsable.
Le projet Sentier Biodiversité & Bien-être dirigé par Pierre Sachot continue et nous en sommes à la deuxième phase des plantations. Afin de protéger la biodiversité présente sur le campus, une opération d’aménagement paysager a lieu en ce moment par la plantation d’une quarantaine d’arbres fruitiers et aromatiques. A l’heure actuelle, Sevastianos Roussos prend de son temps pour venir réaliser et coordonner ces plantations les après-midi de 13h à 17h pendant 3 jours (du 15 au 17 décembre inclus).
Quelques étudiants d’ANUMA sont venus nous aidés pour ces trois jours, ce qui était formidables, encore un grand merci à eux ! Nous vous proposons donc d’aider aux plantations sur le campus près de la butte écologique lorsque vous avez un peu de temps.
Voilà quelques photos qui résument un peu ces trois jours de plantations :
Nous sommes allé le Dimanche 12 décembre à l‘Etang de Bolmon accompagné d’Emeline Pujolas et de Marine Susini, des écologues expérimentées qui connaissent l’Etang de Berre et ses alentours. A 9h30, nous nous sommes donné rendez-vous devant le parking de la déchetterie avant d’aller faire le tour de l’Etang de Bolmon. La météo était de notre côté, malgré le froid, il n’y avait pas de vent et le temps était ensoleillé.
Nous avons pu observé différents types d’oiseaux comme des aigrettes garzettes, hérons cendrés, foulques macroules, fuligules milouins, gallinule poule d’eau, nette rousse, flamants roses, mouette rieuses, cygnes tuberculés, martin-pêcheur, goéland leucophées, busard des roseaux, bouscarle de cetti, pouillot véloce, mésange bleu, pie bavarde… De plus nous avons pu observé quelques petits lapins après le déjeuner.
Nous avons eu la chance d’organiser deux sorties baguage d’oiseaux avec Aurélien Audevard bagueur de formation. Ces sorties se sont déroulées sur le week-end du 23 et 24 octobre 2021 à Hyères (83).
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
Quatre adhérents ont pu y participer accompagnés des membres du bureau.
La station de baguage se situe sur la réserve biologique du marais des Estagnets. Le baguage d’oiseaux est une méthode de CMR (Capture Marquage Recapture). Cette station est active tous les ans pendant la période de migration post-estivale. Elle vise à récolter des données qualitatives et quantitatives sur des passereaux (espèces, taille, âge, masse adipeuse etc.). Ces données, transmises au Muséum d’Histoire Naturelle, pourront être utilisées pour des études sur ces espèces. Un des constats qui a été fait sur les populations recapturées à Hyères montre que les oiseaux s’engraissent rapidement sur le site avant de traverser la méditerranée. La réserve biologique offre donc une importante source de nourriture.
Les espèces qui ont été baguées durant ce week-end sont les suivantes :
Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla
Fauvette mélanocéphale Sylvia melanocephala
Grive musicienne Turdus philomenos
Merle noir Turdus merula
Rougegorge familier Erithacus rubecula
Pouillot véloce Phylloscopus collybita
Mésange bleue Cyanistes caeruleus
Mésange noire Periparus ater
Roitelet à triple bandeau Regulus ignicapilla
Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes
Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus
Pinson des arbres Fringilla coelebs
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
La méthode de capture repose sur l’utilisation de filets spéciaux pour la capture d’oiseaux auxquels on ajoute une bande sonore qui passe des chants d’oiseaux. Cette bande sonore est appelée la repasse.
Après avoir attendu, les oiseaux sont démaillés des filets et placés dans des petits sacs en tissu. Les uns après les autres, les oiseaux sont identifiés, bagués, mesurés, pesés et leur âge est contrôlé. Une petite bague en aluminium est posée sur leur tarse avec un code de chiffres et de lettres unique. Ce code permettra à un autre bagueur d’avoir une fiche détaillée de l’individu avec toutes les mesures prises lors de la pose de la bague.
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
Certains oiseaux parcourent des centaines de kilomètres et un oiseau bagué dans le Sud de la France peut être recapturé dans un autre pays !
Nous avons donc appris la méthode et l’intérêt du baguage. Nous avons aussi appris à mesurer un tarse, à reconnaître un juvénile grâce à la couleur des plumes des ailes, à tenir un oiseau et à le démailler. L’équipe qui nous a accueilli nous a transmis un précieux savoir et nous les remercions encore !
L’après-midi les deux groupes d’ANUMA du samedi et du dimanche sont allés aux vieux salins d’Hyères et ont observé les Flamants roses et des courlis cendrés. Pour le Balbuzard pêcheur ce sera une prochaine fois ! Certains sont aussi allés au parc naturel départemental du Plan de la Garde et ont observé des Rémiz penduline.
« La découverte du travail de bagueur m’a beaucoup intéressée et appris. La possibilité de pouvoir approcher les oiseaux de si près, pour bien les observer, est une chance que je suis ravie d’avoir saisie » – Charlotte
« Pour une première sortie en ornithologie, j’ai pu apprendre beaucoup de choses. Cette sortie m’a donné envie d’approfondir mes connaissances sur ce taxon. L’équipe professionnelle à su nous partager leurs connaissances, leurs savoirs et nous montrer les méthodes utilisées dans la vie active. » – Clément
