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Compte-rendu: Sortie Marais du Vigueirat

Les marais du Vigueirat font parti du Parc Naturel Régional de Camargue, situés entre le delta du Rhône et la plaine steppique de la Crau, ils sont constitués d’une mosaïque de milieux naturels humides. La surface des marais est de 1200 hectares où l’on recense plus de 2 000 espèces animales et végétales. Ces marais possèdent une biodiversité importante et diversifiée.

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Déroulement de la sortie

Départ de la faculté St Jérôme à 6h avec 15 étudiants et 3 voitures en direction du Marais. A noter que 3 autres adhérents nous on rejoint directement sur place. Arrivé sur site aux alentours de 7h.

L’objectif de cette sortie fut de découvrir la faune, notamment aviaire, de la camargue en période hivernale. Pour cela nous avons décidé d’arriver relativement tôt, la ou les espèces sont les plus actives. De plus ce fut l’occasion de découvrir un super lever de soleil, idéal pour faire des photos rentrant dans un des deux  thèmes du concours photo, “Golden Hour”. 

Arrivé sur place, un rappel des espèces potentiellement observable fut fait avant de diviser le groupe en deux pour être plus silencieux sur l’ensemble du parcours. Ainsi deux groupes d’une dizaine de personnes furent fait, et la découverte de ce sentier de l’étourneau commença. Les différents spots dégagés et les deux observatoires du sites auront permis à tout le monde de voir de nombreuses espèces !

Une fois le tour du sentier effectué par les deux groupes, nous nous sommes ainsi retrouvés dans la boutique du Marais pour clôturer cette matinée.

ANUMA est maintenant “Amis du Marais du Vigueirat”, et l’ensemble de ses membres peuvent désormais venir gratuitement sur le sentier de l’étourneau sur l’année 2020, en prouvant qu’ils sont adhérents chez ANUMA. Pour cela, il faut revenir vers l’association en nous contactant pour avoir une attestation.

Liste des espèces observées/entendues durant la sortie :

  • Cigognes blanches
  • Busards des roseaux 
  • Tadorne de Belon
  • Pic vert 
  • Grues cendrées 
  • Grand cormoran 
  • Ibis falcinelle
  • Engoulevent
  • Aigrette garzette
  • Grande aigrette
  • Héron cendrée
  • Rouge gorge
  • Mésange bleue
  • Mésange à longue queue
  • Mésange huppée
  • Cygnes tuberculés
  • Pie bavarde
  • Ragondin
  • Mouettes mélanocéphales
  • Faucon crécerelle
  • Corneille noire
  • Bécassine des marais
  • Goéland leucophé
  • Bruant zizi
  • Rainette méridionale
  • Lézard des murailles
  • Canard chipeau
  • Vanneaux huppés
  • Buse variable
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Compte-rendu : Sortie Garrigue de Lançon

Samedi 8 Février 2020, l’association ANUMA et 20 de ses adhérents se sont rendus sur la garrigue de Lançon afin de réaliser des observations ornithologiques, en particulier de la Pie grièche méridionale. 

Le site

Localisée entre la vallée de la Durance et l’étang de Berre, la garrigue de Lançon est composée de garrigues, forêts, cultures et falaises. Ces différents milieux profitent à de nombreuses espèces d’oiseaux caractéristique des milieux ouverts. Milieu également très sec, il est fortement exposé aux risques d’incendies. Aux vues des nombreuses (39) espèces d’intérêts communautaires que l’on peut y trouver, le site est classé Zone de Protection Spéciale (directive oiseau) de Bouche du Rhône.

Plusieurs menaces pèsent sur les espèces présentent :

  • Disparition des pratiques agricoles.
  • Fermeture des milieux.
  • Urbanisation diffuse.
  • Dérangement sur les sites de nidification.
  • Collision avec les lignes électriques.
  • Braconnage.

Déroulement de la sortie :

Cette sortie fût organisée en collaboration avec Thomas Girard adhérent et chargé d’étude de la LPO PACA, avec qui l’association a déjà réalisé de nombreuses sorties. Départ de la faculté Saint Jérôme à 7h15 du matin, arrivée sur site à 7h50 pour rejoindre l’intervenant. Depuis le parking  , nous sommes partis à pied pour s’enfoncer dans la garrigue à la recherche des différentes espèces. Dans un premier temps nous avons pu observer différents passereaux tels que des rouges gorges et des fauvettes. Plusieurs perdrix rouges ont également été observées. 

Après deux heures d’observation, la première Pie grièche méridionale est aperçue, posée sur un buisson c’est ainsi que l’ensemble des adhérents ont pu réaliser une super observation à la longue vue. S’en suit une deuxième observation à l’opposé du premier individu. Nous nous sommes ensuite baladés dans plusieurs vallons de la garrigue tout en observant les espèces présentent, avec une grosse population de Fauvette pitchou et mélanocéphale. D’autres observations de Pie grièche méridionale ont été faites. 

Vers midi, nous avons réalisé une pause au bord d’une petite falaise afin de pique-niquer avec une vue dégagée sur l’étang de Berre. Plusieurs rapaces ont été observé comme le Faucon crécerelle, la Buse variable et le Busard des roseaux. A notre plus grande surprise un couple d’Aigle de Bonelli volait à quelques centaines de mètres du groupe. L’un des individus s’est posé sur un pylône de ligne haute tension, offrant un merveilleux  moment d’observation. Nous avons ensuite regagné tranquillement les voitures. Sur le chemin, d’autres espèces ont été vues, Serin cini, Chardonneret élégant, Tarier pâtre, Choucas des tours et un Lapin de garenne. 
Pour finir nous avons repris les voitures pour retourner sur le campus de la faculté.

Liste des espèces observées

Avifaune

Une image contenant oiseau, animal, ciel, faucon

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Faucon Crécerelle
  • Pie grièche méridionale – Lanius meridionalis
  • Aigle de Bonelli – Aquila fasciata
  • Fauvette mélanocéphale – Sylvia melanocephala
  • Fauvette pitchou – Sylvia undata
  • Tarier pâtre – Saxicola rubicola
  • Serin cini – Serinu serinu 
  • Chardonneret élégant – Carduelis carduelis 
  • Perdrix rouge – Alectoris rufa 
  • Faucon crécerelle – Falco tinnunculus
  • Buse variable – Buteo buteo 
  • Busard des roseaux – Circus aeruginosus
  • Alouette lulu – Lullula arborea 
  • Rouge gorge familier – Erithacus rubecula
  • Mésange bleu – Cyanistes caeruleus
  • Mésange charbonnière – Parus major
  • Mésange huppée – Lophophanes cristatus
  • Choucas des tours – Corvus monedula
  • Grand cormoran – Phalacrocorax carbo
  • Pinson des arbres – Fringilla coelebs
  • Geai des chênes – Garrulus glandarius
  • Pouillot véloce – Phylloscopus collybita
Une image contenant oiseau de proie, faucon, animal, oiseau

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Aigle de Bonelli

Mammifère:

  • Lapin de garenne – Oryctolagus cuniculus
  • Chevreuil – Capreolus capreolus

Flore:

Une image contenant plante, fleur

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Orchis à longues bractées
Une image contenant arbre, extérieur, ciel, fleur

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Ajonc à petites fleurs
Tarier pâtre – Saxicola rubicola

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Compte-rendu : Observation faunistique sur le massif de la Sainte-Victoire

La montagne Sainte-Victoire, située près d’Aix en Provence, nous offre une richesse biologique exceptionnelle liée à ses caractéristiques biogéographiques, géologiques et historiques.

Classée réserve naturelle depuis 1947 la Sainte Victoire est principalement connue pour son gisement paléontologique à œufs de dinosaures. Ceux-ci ont été pondus à la fin du Crétacé et fossilisés dans des argiles rouges.  

Au-delà du strict intérêt géologique, son caractère remarquable réside également dans ses paysages et sa biodiversité exceptionnelle. Six habitats d’intérêts communautaires y ont d’ailleurs été recensés, ainsi que de très nombreuses espèces protégées.

Déroulement de la sortie

Départ de la faculté St Jérôme à 7h45 avec 20 étudiants et 4 voitures en direction de la montagne de la Saint Victoire. Arrivée sur site aux alentours des 8h.

Le matin

Nous avons entamé une petite marche d’une dizaine de minutes afin de rejoindre une barre rocheuse nous offrant une vue panoramique sur la montagne et ses falaises. L’objectif de la sortie étant d’observer des mouflons à manchettes et des chamois, ce spot était parfait. Une fois rendu sur la barre rocheuse, nous avons installé la longue vue, nous nous sommes munis de nos jumelles et avons scruter les falaises pour trouver l’un des deux. 

Après 45 minutes d’observation sans aucun résultat, un membre du bureau réussi enfin à contacter un groupe de chamois composé d’environ 9 individus. Chaque adhérent a pu observer les chamois durant un instant avant qu’ils ne passent sur la crête et disparaissent de l’autre côté. 

Nous nous sommes ensuite remis en route pour 40 minutes afin d’atteindre une seconde crête rocheuse se trouvant plus haut. Une fois arrivé, nous espérions pouvoir observer d’autres individus mais cela ne fût pas le cas. En revanche, nous avons pu apercevoir aux loin deux aigles de Bonelli tournoyant au-dessus des falaises. Seulement, quelques adhérents ont pu les observer avant qu’ils ne disparaissent. A ce même moment, nous avons pu observer un tichodrome échelette se baladant sur un gros rocher. Cette observation à durée 15 minutes avant qu’il disparaisse entre les rochers. Nous nous sommes ensuite installés sur la barre rocheuse en scrutant l’horizon à la recherche d’autres espèces. 

L’après-Midi

Petite randonnée le long de la falaise. Lors de cette randonnée nous avons eu la chance de recroiser les aigles durant un long moment, ils nous sont passés au-dessus de la tête à environ 100m. L’ensemble des adhérents a donc pu les observer et les identifier. Pour finir nous avons rejoint les voitures, bu un verre de jus de fruit que l’association avait prévu et repris la route pour rentrer sur le campus. 

Quelques espèces observées durant la sortie :

L’aigle de BonelliAquila fasciata : 

La rencontre avec cet oiseau splendide, emblème de la région méditerranéenne, est un moment privilégié tant il est discret et difficile à observer. Nos adhérents ont eu la chance de pouvoir admirer un des deux couples nichant à la Sainte Victoire.

Le Tichodrome échelette : Tichodroma muraria Insectivore, cette espèces fréquente les parois rocheuses où elle collecte invertébrés et larves.  Généralement difficile à observer, elle s’y reproduit également. Nos adhérents ont également eu la chance de pouvoir de découvrir ce petit oiseau à flanc de falaise.

Le Chamois : Rupicapra rupicapra

Coiffé de petites cornes en crochets il est facilement reconnaissable, il distingue également par la raie brune qui lui parcourt l’échine et son masque blanc. Il figure parmi les plus petits représentants des caprinés. Animal très agile, il escalade les rochers et pierriers sans aucun problèmes.

Liste complète des espèces observées pendant la sortie :

  • Roitelet à triple bandeau
  • Tichodrome échelette 
  • Aigle de Bonelli 
  • Grand Corbeau 
  • Hirondelle des rochers 
  • Crave à bec rouge 
  • Roitelet huppé 
  • Fauvette mélanocéphale 
  • Rouge gorge familier 
  • Chamois 
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Compte-rendu : Comptage d’outardes canepetières et de gangas cata hivernants (26/01/2020)

Contexte du comptage

Il s’agit d’un comptage national organisé tous les 4 ans par le CEN PACA dans le cadre du plan national d’action en faveur de l’outarde canepetière.

Ce comptage national, s’effectue en hiver et permet de déterminer le nombre de mâles chanteurs. Les populations du pourtour méditerranéen français étant sédentaires, un comptage des populations hivernantes d’outardes est effectué par la région PACA. Le comptage est réalisé par des équipes constituées de bénévoles débutants et professionnels. 

Une image contenant texte, carte

Description générée automatiquement

Lieu de rendez-vous : nos 17 adhérents (4 L3 SVT-Bio-éco  et 13 Masters BEE) se sont donné rendez-vous sur le parking de l’Ecomusée de la Crau à Saint Martin de Crau. Chacun, équipés de chaussures de marche, de vêtements de pluie et de jumelles a rejoint le groupe qui lui était attribué pour le comptage.

Le comptage

27 secteurs ont été choisis, ce qui a permis aux 220 bénévoles de couvrir une grande partie de la Crau. Pour chaque secteur un « chef d’équipe » est nommé.

Protocole

Une fois arrivé sur le site à prospecter les terrains sont quadrillés en laissant un espace d’environ 100 à 150 m entre chaque observateur.

Lors d’une observation, différentes indications sont à notées sur la feuille de comptage :

  • Cartographie de l’endroit ; 
  • Heure de l’observation ;
  • Endroit d’où les oiseaux se sont envolés ;
  • Où ils se posent ; 
  • La direction de vol lorsque cela est possible. 
Une image contenant capture d’écran

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Toutes les informations sont inscrites sur des fiches de terrain (voir ci-dessus) et serviront au CEN PACA. 

 Une fois le site prospecté, retour à l’écomusée où un petit apéritif nous attendait. 

Malgré des conditions climatiques désastreuses, de nombreuses espèces ont pu être observées. Le bilan de la sortie est très positif. La mixité des différents groupes nous a permis de rencontrer et d’échanger avec des professionnels de la biodiversité et de la conservation.

Nous aurons un retour plus détaillé du CEN PACA d’ici quelques semaines. En attendant voici  quelques photos (non prises lors de la sortie car les conditions météorologiques ne le permettaient pas) d’espèces observées. 

Une image contenant terrain, animal, oiseau, extérieur

Description générée automatiquement
https://www.oiseaux.net/oiseaux/ganga.cata.ht

Le ganga cata, Pterocles alchata, localisé uniquement en Crau, c’est un oiseau discret et difficile à observer. Son plumage coloré a pour rôle de le camoufler dans son milieu minéral naturel (champs à végétation rase, paysages dégagés, zones semi-désertiques, endroits pierreux). Cette espèce est en danger critique sur la liste rouge de l’IUCN. La disparition et la dégradation de ses habitats steppiques sont les causes principales du fort déclin de la population sur le continent.


Une image contenant animal, extérieur, herbe, oiseau

Description générée automatiquement
https://www.oiseaux.net/oiseaux/outarde.canepetiere.htm

L’outarde canepetière, Tetrax tetrax, est une espèce de taille moyenne, extrêmement méfiante et difficile à observer. L’habitat de prédilection de l’outarde demeure la steppe semi-aride : pâtures, cultures de céréales et d’autres herbacées. Son régime alimentaire repose sur les végétaux notamment les Brassicaceae et les Fabaceae ainsi que les invertébrés (Orthoptères). Cette espèce  fait aussi partie de la liste rouge de l’IUCN, elle est vulnérable à l’échelle nationale. En effet, en France une régression de plus de 80 % a eu lieu en seulement 20 ans. Les menaces les plus importantes sont l’irrigation des terres arables, la réduction des mosaïques culturales ainsi que l’utilisation des pesticides.

Ce comptage nous a aussi permis d’apercevoir d’autres espèces caractéristiques de la Crau telles que : vanneau huppé, œdicnèmes criard, pie grièche, alouette calandre, pitpit farlouse …

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Compte rendu de la sortie : Comptage de Chiroptères du Parc Régional du Verdon (26/01/2020)

Contexte du Comptage

Il s’agit d’un comptage hivernal des tunnels du Verdon organisé par le GCP (Groupe Chiroptères de Provence) et le PNR du Verdon dans le cadre de plusieurs programmes (LIFE “Chauve-souris du Sud de la France, Natura 2000,…) depuis 2005.  Le comptage hivernal se déroule en 2 sessions une en Décembre et l’autre en Janvier lors l’hibernation des chiroptères. L’ensemble des tunnels sont prospectés par des petites équipes de 3 à 4 personnes, qui vont dénombrer et identifier le plus précisément possible l’ensemble des chiroptères présents dans les tunnels. Ces équipes sont constituées d’experts du GCP et du parc accompagnés par des bénévoles de l’association. Cette année ANUMA a participer à la session de Janvier.

Le site

Le Parc Régional du Verdon s’étend sur 2 départements (Var et Alpes-de-Haute-Provence) et sur  188 000 hectares, créé par ledécret no 97-187 du 3 mars 1997. Le parc se situe dans le bassin versant du Verdon divisé en 2 parties : le grand Canyon du Verdon et les gorges du Verdon.

Le Parc Régional du Verdon comprend de nombreuses espèces protégées telles que :  la Doradille du Verdon (Asplenium jahandiezii), espèce endémique des gorges du Verdon, le Vautour fauve (Gyps Fulvus), L’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), Murin de Capaccini (Myotis capaccinii )…

Déroulement de la sortie

La sortie a été réalisée le 26/01/2020 dans le Parc Naturel Régional du Verdon. Le départ de la sortie a été donné à 7h00 du matin devant la faculté de Saint Jérôme, au total, 7 adhérents été inscrit mais suite à un imprévu seuls 3 adhérents ont participé au comptage. Un adhérent du GCP nous a ensuite amené au domicile de l’éco-garde, Stéfano BLANC, qui était le lieu de rendez-vous pour le comptage. A 9h l’ensemble des participants au comptage sont arrivés, Lionel Bruhat, le chargé d’études inventaires & acoustique du GCP, définit les différents groupes et les lieux à prospecter. 7 groupes ont été formés avec un territoire à prospecter, les groupes comprenant les adhérents d’ANUMA ont prospecté les tunnels de l’ancien canal du Verdon au départ du Lac de Quinson.

Les groupes sont arrivés sur leurs territoires au alentour de 11h et ont commencé le comptages des chiroptères. Chaque groupe avait une vingtaine de tunnels à prospecter. Au terme de sept heures de comptage l’ensemble des tunnels furent prospectés, un ensemble de 101 individus de 5 espèces différentes furent comptés par les membres de l’association. A 18h30, nous sommes retournés au domicile de l’éco-garde pour faire un compte-rendu général du comptage. A 19h30 tous les groupe du comptage été rentrés, durant le temps d’attente nos adhérents ont pu rencontrer et échanger avec les adhérents du GCP et avec les employés du parc. L’ensemble des participants étant des professionnels de la biodiversité et de la conservation ces échanges étaient très enrichissants et pertinents pour nos adhérents étudiants. 


Avec l’ensemble des groupes, ces prospections dans les basses gorges ont permis de recenser 307 chauves-souris de 9 espèces différentes. 

Espèces Nombre d’individus
Chauves-souris indéterminées9
Sérotine commune (Eptesicus serotinus)1
Murin de Capaccini (Myotis capaccinii)226
Murin de Daubenton (Myotis daubentonii)3
Petit/Grand Murin (Myotis myotis – blythii)1
Miniotpère de Schreibers (Miniopterus schreibersii) 1
Pipistrelles (Pipistrellus sp)43
Oreillards (Plecotus sp)4
Grands rhinolophes (Rhinolophus ferrumequinum)6
Petitis rhinolophes (Rhinolophus hipposideros)13

Espèces rencontrées au cours de la sortie

Mammifères : 

  • Sangliers (Sus scrofa)
  • Petitis rhinolophes (Rhinolophus hipposideros)
  • Murin de Capaccini (Myotis capaccinii)
  • Murin de Daubenton (Myotis daubentonii)
  • Pipistrelles (Pipistrellus sp)
  • Oreillards (Plecotus sp)

Oiseaux : 

  • Grand cormoran (Phalacrocorax carbo)
  • Chardonneret élégant (Carduelis carduelis)
  • Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax)
  • Grand corbeau (Corvus corax)

Amphibiens : 

  • Crapaud épineux (Bufo spinosus)

Voici quelques photos réalisées par les adhérents au cours de la sortie.

Murin de Capaccini (Myotis cappacinii
Par Léo Séranne

Murin de Capaccini (Myotis cappacinii
Par Léo Séranne

Murin de Capaccini (Myotis cappacinii
Par Léo Séranne

Murin de Capaccini (Myotis cappacinii
Par Léo Séranne

Araignée non identifiée
Par Léo Séranne

Crapaud épineux (Bufo spinosus)
Par Léo Séranne

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Compte-rendu :Sortie découverte du milieu camarguais

Le site :

Propriété du Conservatoire du Littoral, la Palissade est gérée par le Parc Naturel Régional de Camargue. Elle nous offre une palette de paysages extraordinaires renfermant une riche biodiversité.

Statuts de protection :

  • Zone humide d’importance internationale au titre de la convention de Ramsar du 02/02/71
  • Réserve Man and Biosphere
  • Natura 2000 : ZPS
  • PNR de Camargue
  • Site inscrit On peut y compter :
  • 12 habitats d’intérêts communautaires inscrits à l’annexe I de la Directive Habitat, dont trois prioritaires.
  • 307 espèces végétales dont trois protégées au niveau national.
  • 244 espèces d’oiseaux (soit 44% / France), dont 167 sont protégées au niveau national et 61 inscrites à l’annexe I de la Directive Oiseaux.

Déroulement de la sortie :

La sortie a été réalisée le 19/10/2019 sur le domaine de la Palissade, situé au Salin de Giraud sur la rive ouest du Rhône. Le départ de la sortie a été donné à 6h30 du matin devant la faculté de Saint Jérôme, au total, 22 étudiants ont participé à cette première sortie. À bord de 5 voitures nous nous sommes tout d’abord rendus à Port St Louis du Rhône afin de prendre le BAC pour traverser le Rhône et nous rendre sur le site.

Une fois arrivé sur place la journée s’est divisée en trois parties :

  • Matin : intervention d’un gestionnaire du site afin de découvrir, l’histoire du domaine, la faune, la flore et les différents écosystèmes.
  • Midi : pique-nique sur place
  • Après-midi : balade libre sur le domaine

Le matin :

Tout a commencé par la découverte du site, l’intervenant Emmanuel Vialet a abordé l’historique du site. Dans un contexte général, comment la Camargue fût façonnée par l’homme afin de devenir l’un des territoires français les plus riches en biodiversité, et plus spécifiquement quelle est l’histoire du Domaine de la Palissade.

Munis de nos jumelles et longues vues, nous nous sommes rendus dans un observatoire pour observer différentes espèces d’oiseaux, telles que : le Martin pêcheur (Alcedo atthis), Grande aigrette (Ardea alba), Grand cormoran (Phalacrocorax carbo), Héron cendré (Ardea cinerea), Cygne tuberculé (Cygnus olor) et bien d’autres qui seront énoncées dans une liste plus bas.

Par la suite, nous avons fait le tour du Clos d’Argent (site particulier du domaine), où nous avons pu observer la végétation caractéristique de la Camargue comme la Salicorne (Salicornia), les Tamarix (Tamarix) etc… Nous avons réalisé une pêche à l’épuisette, dans un des nombreux canaux qui alimentent les étangs et marais environnants. Cette pêche nous a permis d’observer des micro-invertébrés et des petits poissons comme le Guppy (Poecilia reticulata).

S’en est suivi l’ascension par groupe d’une tour en bois, nous offrant une vue panoramique sur le domaine, où notamment, pour le plus grand plaisir d’un groupe, le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) a été aperçu en pleine pêche.

Nous sommes ensuite sortis du domaine pour nous rendre au près d’un marais et continuer nos observations. A cet endroit, une multitude de bécasseaux ont été observés tel que : Bécasseau variable (Calidris alpina), Bécasseaux minute (Calidris minuta), ou encore Gravelot à collier interrompu (Charadrius alexandrinus). Pour finir, nous avons remercié notre intervenant et sommes retournés sur le site.

Le Midi :

Pique-nique sur l’aire de pique-nique du domaine où nous avons pu faire un point sur tous les éléments vus et abordés lors de la matinée.

L’après-midi :

Nous avons fixé une heure de retour aux voitures, et nous sommes partis à l’exploration du domaine. Un groupe d’étudiants s’est formé en direction d’un second observatoire situé au cœur du domaine à une vingtaine de minutes de marche. D’autres étudiants souhaitaient mener leurs visites de façon plus solitaire afin d’être plus discrets et pouvoir observer d’autres espèces.

Au cours de cette marche, nous avons pu observer d’autres écosystèmes, comme les berges du Rhône, les pelouses, forêts de Tamarix et roselières. Là encore, plusieurs espèces ont été observées comme la Rainette méridionale (Hyla meridionalis), le Courlis cendré (Numenius arquata) et la Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus).

Pour finir, retour au château, visite de l’exposition photographique et du « musée d’espèces empaillées », suivie par un goûter et le retour sur Marseille.

D’après le retour des adhérents présents, cette sortie fût un franc succès. Malgré la mauvaise météo annoncée, nous avons eu un temps très clément. L’intervention du gestionnaire était complète et très intéressante. De plus, de nombreuses espèces ont été observées au grand bonheur de certains qui ne les avaient encore jamais rencontrées.

Voici quelques photos réalisées par les participants au cours de la sortie, ainsi qu’une liste des espèces rencontrées :

(Hyla meridionalis) Rainette méridionale
Par Antoine Coquis
(Alcedo atthis) Martin-pêcheur
Par Maxime Hucbourg
(Calidris alpina) Bécasseau variable
Par Maxime Hucbourg
(Ardea alba) Grande aigrette
Par Maxime Hucbourg
(Recurvirostra avosetta) Avocette élégante
Par Maxime Hucbourg
(Egretta garzetta x gularis) Hybride Aigrette garzette x des Récifs
Par Léo Séranne
(Pandion haliatus) Balbuzard pêcheur
Par Léo Séranne

Espèces rencontrées :

Ornithologie :

  • Faisan de Colchide (Phasianus colchicus)
  • Grand cormoran (Phalacrocorax carbo)
  • Aigrette garzette (Egretta garzetta)
  • Hérons cendrés (Ardea cinerea)
  • Busard des roseaux( Circus aeruginosus)
  • Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus )
  • Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)
  • Martin pêcheur (Alcedo atthis)
  • Rougegorge familier (Erithacus rubecula)
  • Bouscarles de Cetti (Cettia cetti)
  • Mésanges à longues queue (Aegithalos caudatus)
  • Chardonneret élégant (Carduelis carduelis)
  • Avocette élegante (Recurvirostra avosetta)
  • Courlis cendré (Numenius arquata)
  • Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus)
  • Sternes caspiennes (Hydroprogne caspia)
  • Bécasseaux variables (Calidris alpina)
  • Bécasseaux minutes (Calidris minuta)
  • Gravelots à collier interrompu (Charadrius alexandrinus)
  • Tadornes de Belon (Tadorna tadorna)
  • Hybride Aigrette garzette & aigrette des récifs(Egretta garzetta x gularis)
  • Cygnes tuberculés (Cygnus olor )
  • Flamant rose (Phoenicopterus roseus)
  • Canard colvert (Anas platyrhynchos)

Mammalogie :

  • Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus)

Herpétologie :

  • Rainette méridionale (Rana meridionalis)
  • Lézard vert occidentale (Lacerta bilineata) Botanique :
  • Tamaris sp ( Tamarix sp)
  • Salicorne sp ( Salicornia sp)
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Sortie à la plaine de Crau du 13/10/2018 : compte rendu

Ce samedi 13 octobre 2018, nous nous sommes retrouvés à 9h au niveau de l’entrée de la faculté des Sciences (St Jérôme) pour partir ensemble à la plaine de Crau. Laissez-nous vous présenter ce lieu pour mieux comprendre ce qui nous a poussé à le choisir pour 1ère sortie :

  • D’un point de vue historique, la plaine de Crau est le paléo delta de la Durance. Nous pouvons la diviser en deux parties distinctes : la Crau sèche et la Crau humide. La Crau sèche est une steppe intacte où règne le climat méditerranéen (ensoleillement important, températures élevées l’été, une pluviométrie faible et concentrée en automne, ainsi que beaucoup de vent qui accentue l’aridité de ce milieu). La Crau humide, située au Nord, est irriguée pour permettre la production de foin (AOP), ainsi que différentes cultures (vergers et maraîchages notamment). Formée au Quaternaire, entre la mer, qui dépose des sédiments argileux, et la Durance, qui apporte des galets. Le delta subira ensuite un assèchement, après la glaciation du Würm, qui déviera le cours de la Durance vers le Rhône, dans lequel elle se jette. L’accumulation de galets de la Durance et le calcaire des eaux de ruissellement finissent par former un ciment nommé le poudingue. Celui-ci limite l’accès à l’eau et impose une contrainte importante à la flore.                                                     
  • On peut ainsi retrouver 3 types de milieux au niveau de cette plaine :
    – La garrigue typique de notre Méditerranée, avec des plantes limitant l’évapotranspiration (par ex : le chêne Kermès, le ciste de Montpellier, l’ajonc de Provence, le romarin, le thym, la lavande …)
    – Les milieux humides, près des étangs, formant une ripisylve (où l’on peut apercevoir des peupliers blancs, du frêne à feuilles aiguës…)
    – Le coussoul, caractéristique de la plaine de Crau avec un sous-sol présentant du poudingue, avec ses 3 espèces typiques : le Brachypode rameux, l’Asphodèle d’Ayard et le Thym vulgaire.
  • Au niveau faunistique, on retrouve également des organismes fascinants :

– Du côté des arthropodes, la véritable raison de notre sortie :  la fameuse Lycose de Narbonne, splendide araignée mygalomorphe creusant des trous que l’on peut observer en la « pêchant », activité qui, après avoir fait frissonner certains, a porté ses fruits. Également plusieurs espèces de Criquets (notamment le rhodanien), des Coléoptères, le Scolopendre méditerranéen

-Pour les reptiles, le fameux Lézard ocellé, que nous n’avons pas observer.

-Et enfin les oiseaux. Equipés de nos jumelles, plusieurs passionnés (très patients) ont scruté la plaine avec l’espoir d’observer le fameux Ganga cata, le Faucon crécerellette, l’Outarde canepetière ou encore différentes espèces d’Alouette

Mais finalement, qu’avons-nous fait/vu ?

Après un arrêt dans la ville de Saint-Martin-de-Crau pour récupérer les autorisations nécessaires à la visite, nous nous sommes d’abord arrêtés au niveau d’un champs pour commencer à examiner ce milieu.
A l’aide de jumelles, de différents guides et des connaissances des uns et des autres, nous avons pu tour à tour chercher à identifier les espèces qui nous entouraient.

Ainsi au niveau de ce premier arrêt :

Au niveau flore  


Lobularia maritima avec le Marbré de Vert – Pontia daplidice

Louise Seguinel

Clinopodium nepeta avec le même papillon

Chloé Duque

Le fameux Brachypodium retusum

Phillyrea angustifolia avec le Leste vert – Chalcolestes viridis

Chloé Duque

Et autres (non pris en photo, cela restera le privilège des personnes présentes à la sortie).

Au niveau faune

  • Arthropodes

– De La famille des Araneidae la Lycose de NarbonneLycosa narbonensis est une espèce remarquable de la Crau. A cette saison nous pouvons l’observer dans son terrier qu’elle fabrique à l’aide de brindilles qu’elle assemble avec sa soie. Elle s’y terre avec ses petits sur le dos ; pour la débusquer nous enfonçons une brindille dans le terrier, de part l’éclosion de sa progéniture l’araignée a un comportement qui la pousse à attaquer et mordre la branche. Avec un peu de patience elle finit par sortir.

                                 Gérard Tayeb                                                                 Chloé Duque

Argiope lobée – Argiope lobata de la même famille que la Lycose, nous avons rencontré cette argiope de très grande taille est caractérisée par la forme de son abdomen.
     

                                                              Chloé Duque X 3

  • Orthoptères

-Le criquet migrateur – Locusta migratoria, de la famille des Acrididae (les criquets), très nombreux dans la Crau le jour de notre sortie.

 Chloé Duque

  • Mantes
  • L’Empuse pennée – Empusa pennata de la famille des Empusidae appelée plus communément le diablotin. Nous avons observé à cette saison la forme larvaire.                                                                    Alexis Cavazzini
  • Odonates

Au bord de l’étang des Aulnes nous avons pu observer des odonates tardives.

  • Le Sympétrum de fonscolombe – Sympetrum fonscolombii, espèce de la famille des Odonates et de la sous-espèces des Anisoptera. Elle se caractérise par la coloration de ses yeux gris/bleu virant vers le rouge sur le dessus.

                                                Gérard Tayeb : Sympetrum fonscolombii femelle

  • Le Sympétrum striéSympetrum striolatum (du même genre que la précédente et beaucoup plus nombreuse sur les branches des arbres au bord du lac.)  

Chloé Duque :                                                        Mâle                                                                           Femelle

  • Le leste vert – Chalcolestes viridis   

                                                      Chloé Duque : Chalcolestes viridis mâle

  • Æschne mixte Aeshna mixta
  • Lépidoptères rhopalocères
  • Le Marbé de Vert – Pontia daplidice

                                                        Chloé Duque

  • L’Azuré Commun – Polyommatus icarus

 Louise Seguinel

  • Le Soucis – Colias crocea

Louise Seguinel

    • Le Cuivré Commun – Lycaena phlaeas
  • Le Fadet commun – Coenonympha pamphilus
    • La mégère ou Le Satyre – Lasiommata megera
  • La pieride de la Rave – Pieris rapae
  • Lépidoptère de nuit
  • Hyles euphorbiaceae
  • Pyrausta aurata  
  • Pyrausta sanguinalis
  • Scopula ornata

Et bien d’autre que malheureusement nos connaissances naturaliste n’ont pas suffit pour les identifier.

    • Amphibiens
  • La Rainette Méridionale – Hyla meridionalis

 Juliette Dedet

    • Oiseaux
    • Rouge gorge familier – Erithacus rubecula
    • Mésange charbonnière – Parus major
    • Pie bavarde – Pica pica
    • Oedicnème criard – Burhinus oedicnemus
    • Pigeon ramier – Columba palumbus
    • Perdrix rouge – Alectoris rufa
    • Aigrette garzette – Egretta garzetta
    • Hirondelle de rochers – Ptyonoprogne rupestris
    • Buse variable – Buteo buteo
  • Faucon crécerelle – Falco tinnunculus

                                                  Faucon crécerelle (Femelle) – Gérard Tayeb

    • Martin-pêcheur d’Europe – Alcedo atthis
    • Cochevis huppé – Galerida cristata
    • Alouette des champs – Alauda arvensis
    • Pipit farlouse – Anthus pratensis
    • Rougequeue noir – Phoenicurus ochruros
    • Tarier pâtre – Saxicola rubicola
  • Traquet motteux – Oenanthe oenanthe

Traquet motteux (Femelle et Mâle) – Gérard Tayeb

    • Fauvette à tête noire – Sylvia atricapilla
    • Fauvette mélanocéphale – Sylvia melanocephala
    • Pouillot véloce – Phylloscopus collybita
    • Pie-grièche méridionale – Lanius meridionalis
    • Choucas des tours – Corvus monedula
    • Corneille noire – Corvus corone
    • Moineau domestique – Passer domesticus
    • Serin cini – Serinus serinus
    • Chardonneret élégant – Carduelis carduelis
  • Linotte mélodieuse – Carduelis cannabina
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Compte rendu sortie Inventaire Fac’ du 20/01/2017

Inventaire Fac’ : Récapitulatif des espèces observées sur la butte écologique de St Jérômefac25(20 janvier 2017)

Intervenant du projet Inventaire fac’ présent : Matthias Roth, service civique du Groupe Naturaliste Universitaire de Montpellier (GNUM)
Intervenant : Arne Saatkamp
Membres du bureau d’Anuma présents : Mickaël Caceres, Emeline Fresse, Morgane Martinez, Paul Menard, Laura Reveyrand

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Résumé :

Après avoir accueilli Mathias Roth, les membres du bureau et les membres actifs de l’association ont rejoint la salle 210 du Bâtiment EGIM sud d’Aix-Marseille Université – Site de l’étoile, pour une journée dédiée au projet Inventaire Fac’.

Aux alentours de 10h, les premiers visiteurs (adhérents et non adhérents) de la journée nous ont rejoint afin d’assister à la présentation de notre intervenant du Groupe Naturaliste Universitaire de Montpellier (GNUM).

Nous nous sommes ensuite dirigés vers la butte écologique de St-Jérôme accompagnés par Arne Saatkamp, enseignant chercheur en écologie végétale à l’IMBE. Armés de nos guides naturalistes, et de l’aide précieuse de Mr Saatkamp, nous avons alors observé les différentes espèces animales et végétales présentes dans la zone et tenté de les identifier. Nous sommes finalement retournés dans la salle en fin de matinée pour finir l’identification de certains échantillons récupérés et pour recenser les espèces trouvées.

Après une pause bien méritée, la salle s’est transformée en atelier de bricolage ! Les nichoirs à mésange d’aNuMa présents sur la fac, en mauvais état, ont alors pu bénéficier d’une rénovation complète grâce aux membres de l’association volontaires.

L’après-midi s’est ensuite poursuivie par une seconde présentation du projet par Mathias à 15h30, puis par une deuxième sortie, cette fois dans le jardin botanique de St-Jérôme, à nouveau présentée par Arne Saatkamp.

Un grand merci à tous les participants venus commencer cet inventaire avec nous, et à toutes les personnes ayant relayé l’évènement sur les réseaux sociaux !

FAUNE :

Les escargots :

Capture d’écran 2017-03-08 à 19.04.441- Zonites algirus: espèce méditerranéenne, reconnaissable par sa coquille plate et son ombilic bien visible.
2- Le genre Helix
     H. melanostoma : ouverture noire.
     H. apersa : stries bien marquées
3- Eobania vermiculata: plus plat que le genre helix avec des stries qui font comme des sillons causés par des vers.
4- Rumina decollata: blanc, pointu et tronqué.
5- Sphincteroquila candidissima: rare dans le sud de la France, coquille épaisse et difficile à écraser
6- Closilidés: tout petit et pointu (trouver l’espèce en observant à la loupe bino)
7- Pomatias elegans
+ 8- groupe non identifié

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Cloporte commun : Armadillidium vulgare

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Tarente de Maurétanie : Tarentola mauritanicafac11

 

 

 


FLORE :
Géranium à feuilles rondes : Geranium rotundifolium : extrémités des feuilles rouges et poils plus court sur la tige.fac12

 

Géranium à feuilles molles : Geranium molle

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Diplotaxis fausse roquette : Diplotaxis erucoides 

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Fenouil : Foeniculum vulgare 

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Fumeterre : Fumaria capriolata : bractée en forme de cœur, dépassant des fleurs

Fumeterre officinale : Fumaria officinalis : pour en être sûr, il faudrait pouvoir observer les fruits.
Pin d’Alep : Pinus halepensis

Chêne vert : Quercus ilex

Brachypode rameux : Brachypodium retusum
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Oryzopsis faux-millet : Piptatherum miliaceum

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Bourse à pasteur : Capsella bursa-pastoris

Liste issue du calepin de M. Saatkamp :

  • Phillyrea angustifolia, Filaire à feuille étroite
  • Quercus ilex, Chêne vert
  • Pinus halepensis, Pin d’Alep
  • Olea europaea, Olivier
  • Populus alba, Peuplier blanc
  • Ulmus minor, Orme champêtre
  • Laurus nobilis, Laurier sauce
  • Robinia pseudoacacia, Robinier faux-acacia
  • Spartium junceum, Genêt d’Espagne
  • Ligustrum lucidum, Troène du Japon
  • Rhamnus alaternus, Alaterne
  • Cedrus atlantica, Cèdre bleu
  • Coronilla juncea, Coronille à tige de jonc
  • Cistus albidus, Ciste blanc
  • Rosmarinus officinalis, Romarin
  • Ulex parviflorus, Ajonc de Provence
  • Viburnum tinus, Laurier-tin
  • Jasminum fruticans, Jasmin jaune
  • Mercurialis annua, Mercuriale annuelle
  • Convolvulus althaeoides, Liseron fausse-guimauve
  • Euphorbia helioscopia, Euphorbe réveil matin
  • Euphorbia peplus, Euphorbe des jardins ou Esule ronde
  • Fumaria capreolata, Fumeterre grimpante
  • Reichardia picroides, Cousteline
  • Foeniculum vulgare, Fenouil
  • Himantoglossum robertianum, Orchis géant
  • Senecio vulgaris, Séneçon commun
  • Calendula arvensis, Souci des champs
  • Diplotaxis erucoïdes, Diplotaxis fausse roquette
  • Sedum sediforme, Orpin de Nice
  • Geranium molle, Géranium à feuilles molles
  • rotundifolium, Géranium à feuilles rondes
  • Dactylis glomerata, Dactyle pelotonné
  • Crepis sancta, Crépis de Nîmes
  • Plantago lanceolata, Plantain lancéolé
  • Leontodon tuberosus, Liondent tubéreux
  • Erodium malacoides, Erodium fausse-mauve
  • Hippocrepis ciliata, Hippocrépis cilié
  • Asparagus acutifolius, Asperge sauvage
  • Piptatherum miliaceum, oryzopsis faux-millet
  • Brachypodium retusum, Brachypode rameux
  • Iris germanica, Iris des Jardins
  • Fumaria officinalis, Fumeterre officinale
  • Beta vulgaris, Betterave rouge
  • Cortaderia selloana, Herbe de la pampa
  • Centranthus ruber, Centranthe rouge ou Lilas d’Espagne
  • Rubia peregrina, Garence voyageuse
  • Dittrichia viscosa, Inule visqueuse
  • Asterolinon linum-stellatum, Lin étoile

 

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Compte rendu sortie Parc Urbain du 10/12/2016

Sortie Parc Urbain – Samedi 10 Décembre 2016

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Parc Longchamp © Olivier Marchal

         Nous nous sommes retrouvés le Samedi 10 Décembre 2016 à 14h au Parc Longchamp. Pour cette seconde sortie de l’année, nous avons eu le plaisir de retrouver 16 adhérents ainsi qu’un intervenant  :
Arne Saatkamp, enseignant chercheur en écologie végétale à l’IMBE, spécialiste en écologie végétale.

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© Olivier Marchal

Avant même d’être entrés dans le parc, nous avons pu nous rendre compte que la diversité se trouvait partout en ville, et même dans les grilles de trottoirs ! Nous avons identifié une Bryophyte : Bryum argenteum, ainsi qu’une graminée : Poa annua, et des brassicaceae spécifiques de ces milieux humides et oligotrophes.

 

Une fois rentré dans le parc, A. Saatkamp nous a présenté de nombreuses espèces végétales, nous a expliqué comment les reconnaître, ainsi que leurs provenances, avec parfois quelques anecdotes ou vécut personnel. Pendant notre ballade, nous avons croisé quelques oiseaux comme des perruches à collier ou une Fauvette à tête noire, mais aussi d’étranges animaux aux couleurs insolites comme un crocodile rose provenant du « Funny Zoo » du Parc Longchamp.

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© Olivier Marchal

 

L’origine des espèces rencontrées est multiple. Leurs transports, qu’ils soient intentionnels pour l’ornement, ou malencontreux par des voyageurs, ainsi que les conditions particulières des villes et des parcs, favorisent le développement de ces espèces en milieu urbain. Ces mêmes conditions peuvent également être la cause d’introductions et des développements rapides d’espèces invasives.

Voici quelques exemples :

Fatsia japonica : Japon

Sporibilus indica : Asie du Sud

Aster squamatus : Amérique du Nord

Salia Sp. : Amérique Centrale

Magnolia grandiflora : Amérique du Sud

Nous remercions Arne Saatkamp et tous nos adhérents pour cet après-midi riche en connaissances et espérons qu’elle a éveillé votre âme naturaliste.

Espèces rencontrées :

BRYACEAE :
-Bryum argenteum H.

POACEAE :
Miscanthus sinensis Andersson
-Poa annua L.
-Eleusine indica L.
-Sporobolus indicus L.
-Miscuanthus sinecis

ASTERACEAE :
Andryala integrifolia L.
Erigeron canadensis L.

BRASSICACEAE :
Bursa-pastoris

AMARANTHACEAE :
Chenopodium album L.
Amaranthe

EUPHORBIACEAE :
Euphorbia peplis L.

LAURACEAE :
Laurus nobilis L.

APOCYNACEAE :
Nerium oleander L.

ADOXACEAE :
Viburnum rhytidophyllum Hemsl.
Viburnum tinus L.

MAGNOLIACEAE :
Magnolia L.

CARYOPHYLLACEAE :
Sagina apetala Ard.

MYRTACEAE :
Callistemon citrinus

GERANIACEAE :
Geranium molle L.
Geranium rotundifolium L.

EBENACEAE :
Diospyros kaki L.f.

URTICACEAE :
Parietaria judaica L.

GINKGOACEAE :
Ginkgo biloba L.

ARECACEAE :
Chamaerops humilis L.

«  Le charme d’Adam, c’est d’être à poils «  (Feuille de charme à dents et feuille du hêtre à poils)

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Compte rendu sortie mycologique du 20/11/16

Et nous voilà réunis pour cette première sortie d’Anuma, pour laquelle nous nous retrouvons ce dimanche 20 novembre 2016, sur le site du parc naturel régional de la Sainte-Baume, aux alentours de Mazaugues, dans une atmosphère humide et ombragée en compagnie de la Société Mycologique de Provence qui a gentiment accepté de nous accueillir pour participer à cette journée champignonesque !! Nous sommes donc une trentaine partis pour la découverte (et la cueillette) des champignons.

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Ephippigère diurnus diurnus

Après quelques explications générales sur la mycologie et sur la façon de ramasser les champignons afin de pouvoir les identifier au mieux par la suite (ramasser avec le pied, faire attention à la végétation environnante, etc…), nous nous séparons en petits groupes. Chaque groupe part alors de son côté et, munis de paniers et de couteaux, nous commençons nos activités.

En se frayant des chemins à travers les pins, bercés par le chant mélodieux du Merle noir (et quelques tirs de chasseurs…) nous croisons le chemin de quelques Ephippigères des vignes (Ephippigère diurnus diurnus). Mais la météo n’est pas en notre faveur, la faune locale ne se manifeste guère. Nous observons cependant de nombreuses galles sur les pédoncules de certaines feuilles de chêne et sur des branches, indiquant la présence d’insectes du genre Cynips, dont la piqûre dans les végétaux provoque ces galles.

L’ambiance est bonne et après plusieurs heures de prospection et de collecte nous nous retrouvons pour mettre en commun toutes nos trouvailles.

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Récolte du jour

C’est alors que commencent les identifications grâce à l’aide de professionnels (des membres aguerris de la Société Mycologique de Provence ). Leur grande connaissance a permis l’observation d’un myxomycète rare, le Wilkomlangea sp. Ce myxomycète ne pousse que sur le bois mort du chêne et forme des plasmodes rouges qui mangent la lignine, la cellulose ou les bactéries du bois, et se déplacent pour se nourrir (le cytoplasme bouge d’avant en arrière).
De nombreuses familles sont ainsi relevées comme les russules, reconnaissables par un chapeau rouge, voire bordeaux sur le dessus pour certaines. Leurs conseils en manière de détermination des champignons ont été précieux notamment quant à l’ordre à suivre : il s’agit d’abord de regarder la forme générale du chapeau, du pied, la couleur (chapeau + pied), mais aussi l’odeur pour certain (Clytocybe odora possède par exemple une odeur anisée), l’ aspect (visqueux…), et au besoin la ligne de bataille (coloration entre la chair et les tubes lorsque l’on observe une coupe longitudinale du champignon), et bien sûr leur écologie (espèces végétales associées).
Il est bien souligné de ne jamais couper un champignon au couteau au niveau du pied, mais toujours en-dessous, sinon celui-ci pourrit et laisse la possibilité à des bactéries de s’installer et éventuellement de tuer le mycélium…
Il est midi… déjà ! Le groupe s’installe pour manger.

Après un bon moment de repos, la détermination mycologique reprend gaiement malgré la météo et le vent qui se lève. C’est au tour de la famille des cortinaires de faire leur entrée dans l’inventaire : il en existe des milliers mais seulement un est bon à la consommation.

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Auriscalpium vulgare: Hydne cure-oreille

On nous explique par ailleurs que la diversité de champignons présents en général sur les arbres (certains, au niveau des feuilles/aiguilles, servent à fixer la chlorophylle) est étonnamment élevée puisque l’on peut trouver jusqu’à plus de 1000 espèces de champignons différentes sur un seul individu. Et si on élimine chimiquement ces champignons au niveau des branches de l’arbre, celles-ci finissent par mourir !

 

Cette journée se termine avec plus de quatre-vingts espèces de champignons déterminées. Quelques individus restent indéterminés (trop vieux ou trop abimés), tandis que d’autres, impossibles à déterminer sur le terrain, sont ramenés pour être analysés à la loupe binoculaire. (Les données manquantes seront partagées)

A la suite de cette excellente journée, nous tenons à remercier chaleureusement les membres de la Société Mycologique de Provence pour leur accueil, leur enthousiasme et bien sûr pour le partage bienveillant de leur savoir !

Voici un petit rappel sur la morphologie des champignons et les différents types de lames permettant l’identification :

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INVENTAIRE FINAL:

  • Ascomycètes (spores dans des asques ; types morilles, truffes, pézizes)

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    Helvella crispa : Helvelle crépue
  • Chelomenia : pézize (=coupes) oranges avec poils, pousse sur les bouses de vaches
  • Otidea umbrina : brun, pézize non fermée (fente)
  • Otidea onotica : orangé, pézize non fermée
  • Péziza/Aleuria aurantia : pézize orange
  • Helvella crispa : Helvelle crépue
  • Basidiomycètes (spores dans des basides) :
  • Ramaria aurea : Clavaire dorée, absence de chapeau et de lames, fait partie des Clavaires, les Ramaires.
  • Tremiseus Helvelloides : de la famille des trémelles
  • Cantharellus Lutescens : chanterelle jaune
  • Gastéromycètes (vesse de loup)
  • Lycoperdon perlatum : vesse de loup perlée différente de la vesse de loup des prés
  • Formation de croûtes sur le bois
  • Chomatricha nigra: myxomycète noir et rare
  • Trémelles sur bois (à déterminer)
  • Corticiacae : pourrissent le bois (à déterminer)
  • Trichaptum fusco violaceum
  • Polypores (parasitent arbres puis saprophytes, Pores à la place des lames) :
  • Stereum hirsutum : stérée hirsute
  • Ganoderma carnosum : pores sur le côté inférieur du chapeau, pousse sur écorce de pin
  • Ganoderme lucidum : ganoderme luisant, idem que le précédent mais pousse sur écorce de chêne
  • Hydnum repandum : Pied de mouton, blanc quand il pousse sous des conifères et couleur saumon quand il pousse sous des feuillus
  • Phellodon niger : noir, coriace, à aiguillons
  • Hydnellum ferrugineum : Hydne ferrugineux, à aiguillons, quand il est jeune il excrète des larmes de sang et est blanc
  • Auriscalpium vulgare: l’Hydne cure-oreille, à aiguillons, même famille que pied de mouton, pousse toujours sur des cônes de conifères enfouis
  • Fistulina hepatica : fistuline hépatique, langue de bœuf, pousse sur chêne ou châtaignier
  • Bolets, présence de tubes accolés (certains sont visqueux : voile protégeant de la sécheresse et du vent + protège les tubes des collemboles) :
  • Suillus Colinitus : Bolet à base rose, mycélium rose
  • Suillus Granulatus : Bolet granulé, pissacan, mycélium blanc
  • Suillus luteus : bolet jaune ou nonette voilée
  • Hygrophoropsis sp. : Bolets à lames (sur bois de conifères)
  • Paxille atrotomentosus : Paxille à pied de velours maintenant Tapinella (mortel, pousse sur souches de conifères)
  • Russules : possèdent des cellules rondes, cassent comme de la craie (crac !), pas de lait ; se reconnaissent par l’ensemble des couleurs du chapeau, du pied et à l’odeur (après avoir frotté les lamelles), peut réaliser une sporée sur papier moitié noir moitié blanc (sera blanche à jaune foncée)
  • Gomphidius rutilus : gomphide rutilant ou Gros clou rouge : lamelles et rouge dessus
  • Lactaires : cellules rondes, lait ; se distinguent par l’aspect du chapeau, le lieu où on l’a ramassé (mycorhiziques donc regarder l’arbre en question) et couleur du lait (quelques lactaires poussent en montagne et ont une odeur de noix de coco)
  • Lactarius chrysorrheus : Lactaire à lait jaune, lait jaune et pousse sous chênes
  • Lactarius atlanticus : Lactaire atlantique, lait blanc immuable (= reste blanc même après l’avoir touché)
  • Lactarius deliciosus : Lactaire délicieux, lait orange immuable (sous pin à 2 aiguilles)
  • Lactarius semisanguifluus : Lactaire semi sanguin, lait carotte puis devient rouge
  • Lactarius sanguifus : Lactaire sanguin, lait rouge foncé immuable
  • Hygrocybes (profitent des arbres) et Hygrophores (mycorhiziques souvent visqueux) :
  • Hygrocybe konradii: hygrophore de Konrad, orange (chapeau + pied)
  • Hygrocybe Conica : hygrocybe conique, noircit quand on le touche
  • Hygrophorus cossus : hygrophore à odeur de chenille, blanc
  • Cuphophyllus russo-coriaceus: Hygrocybe à odeur de cuir de Russie, sent l’orgeat, moins visqueux et pousse sous les conifères
  • Hygrophorus russula : Hygrophore russule, rouge taché
  • Hygrophorus pennarius : Hygrophore comestible
  • Hygrophorus latitabundus : hygrophore limace ou Museau de veau, chiné (=marbrures sur le pied), pousse sous les conifères et seul le chapeau dépasse (assez enterré)
  • laccaria laccata : laccaire laqué, reflets roses dessous, mycorhizes des pins (ONF plante les deux ensemble pour favoriser croissance des arbres)
  • Tricholomes : plusieurs centaines d’espèces en Europe, mycorhiziques associés aux arbres (aide pour l’identification), cellules longues, lames échancrées, différentes couleurs :
  • Tricholomes jaunes :
  • Tricholoma equestre : Tricholome équestre, lames jaunes, ne sent rien (interdit à la vente car possède des toxines qui s’accumulent et attaquent les fibres musculaires : mortel en quelques semaines, appelé le canari)
  • Tricholoma sulphureum : Tricholome soufré, lames jaunes et sent le soufre
  • Tricholomes bruns :
  • Tricholoma fracticum : Tricholome de Batsch, brun, décoloré en haut du pied
  • Tricholoma albo-brunneum : Tricholome brulé
  • Tricholoma sejunctum : Tricholome disjoint, jaune sur le dessus, reflets jaunes à l’intérieur des lames (confondu avec l’amanite phalloïde)
  • Tricholoma caligatum : Tricholome chaussé, « matsusake » au Japon
  • Tricholomes gris (chapeau gris, pied gris ou blanc, chiné ou non) :
  • Clitocybes : (lames décurrentes : s’insèrent plus bas sur le pied et rigole avant l’attache, beaucoup d’espèces sont très toxiques souvent plus claires) :
  • Clytocibe maxima : Clitocybe très grand
  • Clytocibe phyllophila : Clitocybe des feuillus, très toxique
  • Clytocybe odora : Clitocybe odorant ou anisé, vert et sent l’anis
  • Saprophytes de feuillus ou conifères ; poussent en touffes (semblent partir d’un seul et même pied) sur des débris ligneux :
  • Spathularia flavida : Spathulaire jaune, petit jaune
  • Pholiota sp. : pholiote sp., possède un voile
  • Groupe proche des tricholomes : chair élastique
  • Lyophyllum semitale : Tricholome salissant, lames changent de couleur après les avoir chatouillées
  • Lépistes (violets, sporée blanche, saprophytes, absence de cortine) :
  • Lepista nuda : pied bleu, devient beige en vieillissant
  • Cortinaires (fils quand on les casse car cellules allongées, possèdent une cortine = filaments protégeant les lames, du bord du chapeau et bord des lames (peut former un voile), sporée brune = traces marron au deux tiers du pied ; sur plusieurs milliers une seule espèce est comestible)
  • Cortinarius mucosus : Cortinaire muqueux, blanc crème puis devient rouille, très visqueux sur pied et chapeau
  • Cortinarius subolivascens : Cortinaire peu olivacé, vert et visqueux sur pied et chapeau
  • Cortinarius glaucopus : Cortinaire à pied glauque, restes de violet dans les lames et effet croûte de pain sur chapeau
  • Cortinarius infractus : Cortinaire à marge brisée
  • 1 cortinaire indéterminable car parasité par un autre champignon : se déforme et durcit
    Tout cortinaire avec des couleurs (jaune, vert, orange, rouge) = toxiques !!
  • Cortinarius croceus : Cortinaire jaune, lames oranges, mortel
  • Cortinarius cinnamomeus luteus : Cortinaire à lames cannelles
  • Cortinarius venetus : Cortinaire vert olive, de couleur verte
  • Lépiotes : dans les jardins, sentent le caoutchouc brûlé, la peau sur le chapeau est « desquamée » (comme les coulemelles)
  • Gymnopilus picreus : Gymnopile amer, à lames jaunes
  • Inocibes sp.

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    Chelomenia sp.
  • Galerina marginata : Galère marginée, pousse sur bois de conifères, semblant d’anneau, mortelle
  • Mélanoleuca sp. : groupe à pied fibreux, chapeau élastique, lames blanches (1 espèce de montagne a des lames jaunes)
  • Coprinus picaceus : coprin pie
  • Hypholoma fasciculare : Hypholome en touffe, lames vert de gris, couleur jaune sur chapeau et pied.
  • Hebeloma sinapizans : Hebelome moutarde

 

Pour de plus amples informations :

Société Mycologique de Provence :sans-titre3

Siège social : Lab. botanique, fac. St Charles 3 Pl. V.Hugo
13331 Marseille cedex3
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