Cette année encore, nous vous préparons un concours photo avec cette fois-ci, 2 thèmes !
Le concours photo ANUMA 2021 est officiellement ouvert !!
INFORMATIONS GENERALES : En ce mois de mai, nous vous avions promis ce concours. Cette année est particulière et nous avons décidé de réaliser ce concours avec Biodiv’AMU afin de mettre en valeur les projets de développements durables de notre université AMU. De plus, ce concours nous permet de mettre en valeur des photographes naturalistes.
Le concours est donc ouvert dès aujourd’hui (06/05/2021) et nous n’accepterons plus de candidatures en juin (01/06/2021). Nous vous proposons deux thèmes :
– Regard
– Nature en ville
MODALITES D’INSCRIPTION : Pour participer, il vous suffit d’envoyer un mail à l’adresse suivante (contact@anuma.fr) avec les 2 documents suivants :
1. le formulaire d’inscription en pdf rempli
2. la photo de votre choix (une seule photo autorisée) en format .jpg ou. raw ou .png. La photo doit être au format A1 : 59,4 x 84,1 cm, ou du moins à un format permettant d’imprimer la photo dans ce format. Aucuns ajouts/retraits d’éléments n’est accepté. Le sujet doit être « sauvage », aucun animal ou plante prise dans un parc animalier ou jardin botanique etc…
Attention, tout participant doit être rattaché à Aix-Marseille Université, soit actuellement, soit anciennement (ancien/actuel élève, enseignants, personnels etc..). Attention, vous ne pouvez participer qu’à un seul thème lors de votre candidature.
LOTS DES GAGNANTS
– 1er prix : tirage photo sous plexi en format A1. Nous ferons en sorte d’exposer cette photo de manière temporaire à la bibliothèque universitaire de Saint-Jérôme.
– 2ème prix : Livre « La faune des Bouches-du-Rhône »
– 3ème prix : Livre « Les secrets de la photo d’animaux »
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le règlement de ce concours (version pdf) ou nous envoyer un mail directement.
Le sentier sera présent sur le Campus de Saint-Jérôme et a été créé à l’initiative d’ANUMA (Association Naturaliste Universitaire de Marseille). L’objectif de ce sentier est de rendre plus attractif le campus et de le dynamiser autour de la santé des usagers de la faculté et de la découverte de la biodiversité. Ce sentier intègre un jardin botanique, une pinède, une oliveraie, une butte écologique et un jardin partagé.
BIEN-ÊTRE : Ce sentier a comme premier objectif principal d’être accessible à l’ensemble des personnels et à plus de 70 000 étudiants de l’université d’Aix-Marseille. Ils pourront venir se promener, courir, se détendre, dans un espace aménagé accessible et sécurisé.
BIODIVERSITÉ : Le deuxième objectif principal est de mettre en place de nombreuses structures pour la protection de la biodiversité le long de ce sentier. Cette protection passe également par une forte sensibilisation et une pédagogie auprès du public.
ANIMATIONS : Ce sentier offrira un cadre à l’organisation d’évènements tels que la taille des oliviers et la récolte des olives, le jardinage ou la découverte de la biodiversité animale et végétale méditerranéenne.
En effet, le projet Sentier Biodiversité & Bien-être dirigé par Pierre Sachot, est toujours d’actualité. Afin de protéger la biodiversité présente sur le campus, une opération d’aménagement paysager a lieu en ce moment par la plantation d’une quarantaine d’arbres fruitiers et aromatiques. A l’heure actuelle, Sevastianos Roussos prend de son temps pour venir réaliser et coordonner ces plantations les matins de 8h à 12h.
Un peu d’aide de 2 ou 3 étudiants ne serait pas de refus ! Nous vous proposons donc d’aider aux plantations sur le campus près de la butte écologique lorsque vous avez un peu de temps le matin.
Si vous comptez participer à ces plantations pendant un jour ou plusieurs jours de la semaine, vous pouvez me contacter (Louis Aureglia) par téléphone (06 52 14 83 12) ou vous pouvez aussi contacter Pierre Sachot (07 70 37 24 46).
Dimanche 28 mars dernier, nous avons enfin eu la chance de pouvoir faire la sortie tant attendue en Camargue, une occasion en or de découvrir pour les nouveaux arrivants dans le sud la belle richesse en biodiversité qu’offre ce lieu.
Si vous êtes friands d’histoire.. voici un petit point sur le spot où nous étions, Salin de Giraud. Ce village se situe au sud-est du Delta de la Camargue, connue pour son exploitation de sel. C’est à la fin du 19ème siècle que le village des Salin de Giraud s’est développé près de l’embouchure du Grand Rhône. La vaste zone des salins présente un grand intérêt écologique et paysager. Les salins ont permis à de nombreuses espèces d’invertébrés aquatiques de s’installer, qui offrent de ce fait une nourriture abondante aux oiseaux : un véritable aimant à espèce !
Le premier coin où nous nous sommes arrêtés se situe au-dessus du domaine de la palissade. Situé à côté de la Baisse des Cinq Cents Francs, nous avons eu la chance d’y observer de nombreux oiseaux : avocette élégante, échasse blanche, tadorne de belon, grand cormorans, bergeronnette printanière.. et bien sûr les fameux flamants roses de Camargue qui nous ont accompagnés toute la journée ! Des limicoles (probablement des chevaliers) se nourrissaient tranquillement sur une langue de sable située dans le fond.. mais hors de portée de la longue vue, l’identification fut donc impossible..
Après avoir observé pendant plus d’une heure, nous avons repris les voitures en longeant de Grau de Piémanson, jusqu’à une zone avec très peu d’eau où échassiers et canards s’y nourrissaient à foison, un véritable festival d’oiseaux ! Avec une multitude d’espèces : grande aigrette, héron cendré, aigrette garzette, héron garde bœuf, grèbe cou noir, grèbe huppé, canard colvert, canard pilet, canard souchet (en très grand nombre… plus d’une cinquantaine de couples), sarcelle d’été, tadorne de belon, grand cormorans.. Nous avons également été accompagnés par un petit ragondin qui venait se nourrir dans des petites poches d’eau le long de la route.
Pour la pause midi nous nous sommes dirigés vers la Grande Plage de Piémanson, où nous avons pu voir des goélands railleurs, ainsi que des mouettes rieuses et mélanocéphales.
Nous avons ensuite repris la route en direction de l’étang de Vaccarès pour un dernier arrêt, mais à notre grande surprise ce ne sont pas les oiseaux qui nous y attendaient mais les moustiques : d’immenses nuages nous entouraient ! De ce fait les observations ont été très compliquées, nous avions même du mal à regarder nos jumelles sans se faire piquer ! De ce fait, nous avons cherché d’autres animaux (pas forcément reliés aux zones humides), et avons réussi à observer de nombreux insectes (papillons, diptères et abeilles) et même une petite rainette méridionale très bien camouflée sur une petite branche.. de quoi ravir les photographes macro !
Voici quelques photos que des membres d’ANUMA ont pu réalisées pendant la sortie :
Sur le chemin du retour, nous avons observé de nombreuses espèces de rapace : Buse variable, Milan noir, Faucon crécerelle, et avons même pu assister à une reproduction de Milan noir !
Nous remercions encore les adhérents qui sont venus lors de la sortie : Claire, Salomé, Astrid, Servane, Camille, Pablo, Tom, Jean-Baptiste et bien sûr la dream team du bureau Louis, Juliette et Ryan.
Observation herpétologique à la Crau : Chasse du lézard ocellé
Date : Samedi 27 Mars 2021 ; Organisateur : Louis AUREGLIA.
Après un réveil aux alentours de 5h30 à Marseille pour l’ensemble du groupe, nous partons en direction de la Crau dans 3 voitures distinctes afin de nous retrouver à 7h sur place et commencer les observations.
Cependant à notre arrivé, le temps était très brumeux , ce qui nous inquiété pour le reste de la journée. Finalement, le temps c’est dégagé très rapidement, en une dizaine de minutes, laissant place à une magnifique ciel bleu, et une légère brise. Nous avons marché le long d’un sentier, mais impossible pour nous de ne pas nous arrêter tout les 20m afin d’observé la faune locale, grâce à nos jumelles et de nos longue vues.
Parfois, nous soulevions quelques rochers pour surprendre des reptiles et surtout nous étions attentifs à chaque tas de pierre présent pour essayer de trouver un lézard ocellé en train de se thermoréguler. Durant cette sortie, nous avons eu la chance de trouvé et d’observé durant une vingtaine de minute le fameux lézard ocellé, au plus grand bonheur de tous.
Observations ornithologiques dans le massif de la Sainte-Victoire :
14 Mars 2021 ; Membres bureau présents : Louis et Beya
La Sainte-Victoire est un massif montagneux près d’Aix en Provence qui culmine à 1011 mètres. L’objectif de cette sortie était de faire découvrir le matériel naturaliste, ainsi que d’apprendre l’observation ornithologique à nos adhérents. Nous nous sommes donc donnés rendez-vous sur le parking de Saint-Ser, au pied de la Sainte-Victoire, à 10h. Nous étions accompagnés d’une photographe/vidéaste.
Le matin :
Notre première étape était de se rendre à l’Ermitage de Saint-Ser afin de trouver un point d’observation, permettant d’observer le versant ouest de la montagne (col de Suberoque). Ainsi, nous avons entamé une marche d’une quarantaine de minutes en suivant le sentier balisé. Sur la route, nous avons pu observer et entendre quelques espèces : rouge-gorge familier, fauvette mélanocéphale et mésange. Une fois arrivés, nous espérons observer quelques rapaces puisque l’horaire et la météo étaient optimaux. Cependant, il y avait beaucoup de vent, ce qui pouvait empêcher leur observation. Nous avons tout d’abord montré à nos adhérents comment utiliser la longue vue. Un de nos adhérents a pu identifier une fauvette qui se trouvait juste au-dessus de nous dans un buisson. Au bout de 40 minutes d’observations, un des membres du groupe a pu observer un faucon crécerelle qui descendait la vallée et se rendait sur l’autre versant de la montagne. Tout le groupe a eu la chance de le voir. Nous avons ensuite mangé sur le point d’observation pour ensuite entamer une marche plus sportive.
Randonnée plus sportive le long des falaises pour se rendre au col de Vauvenargues qui se trouvait au-dessus de la torque (face à nous). La marche a duré environ 1h20, avec quelques petites pauses afin que tout le groupe puisse suivre.
En marchant, deux membres du groupe ont pu observer un rapace en vol, qui a fini par piquer en face de la falaise puis s’éloigner. Nous n’avons pas pu identifier ce rapace car trop éloigné, même avec les jumelles dégainées. Nous supposons qu’il s’agissait d’un aigle de bonelli, les rémiges primaires étant assez longues et éloignées.
Une fois arrivés, nous avions une vue plus dégagée sur le versant est. Nous sommes restés 30 minutes à observer, et scruter avec jumelles et longue-vue mais nous n’avons malheureusement rien pu observer.
Nous avons donc décidé de redescendre, assez déçus mais tout de même contents de la marche effectuée et du paysage observé. Tout le monde a été content de la journée, malgré le peu d’observations dues au vent trop fort. Enfin, nous avons rejoint les voitures et récupéré le matériel en remerciant tous les membres d’être venus à cette sortie.
Programme de comptage des oiseaux des zones humides – aNuMa x LPO PACA 2021
Les oiseaux d’eau ont été définis comme « les espèces d’oiseaux écologiquement dépendantes des zones humides ». C’est la définition utilisée par la Convention de Ramsar (1971) qui vise à enrayer la dégradation des zones humides. Le suivi à long terme des oiseaux d’eau à l’échelle continentale fournit des données cruciales pour la conservation des oiseaux d’eaux, de leur habitat et des zones humides. Les oiseaux d’eau sont reconnus comme des indicateurs de la qualité des zones humides il est donc important de suivre leurs effectifs ainsi que leur répartition dans un contexte de réchauffement climatique.
Une première phase de sortie a été organisée début janvier dans le cadre d’un programme de comptage ornithologique international WETLANDS, qui comprend plus de 180 pays, soit 150 000 compteurs bénévoles, ayant recensé plus de 1.5 Milliards d’oiseaux en 2020.
Voici comment le programme est décrit (1) : « Le comptage international des oiseaux d’eau se veut simultané dans chaque région géographique (Afrique-Eurasie, Asie-Pacifique, Caraïbes, …). Il se déroule sur un ou deux jours, historiquement autour de la mi-janvier (fenêtre de 7 jours autour de la mi-janvier selon les contraintes locales). Le comptage se veut un instantané de la répartition des effectifs des populations d’eaux d’eau sur les différentes voies de migration. En effet, si les effectifs dénombrés constituent un indicateur de l’état des populations d’oiseaux d’eau, et des habitats utilisés, à l’échelle nationale, ils prennent d’avantage de sens à l’échelle de la voie de migration. Pour rappel, les comptages standardisés de Wetlands International ont débuté en 1967 et ne concernaient à l’origine que le gibier d’eau, les anatidés et la foulque (et les limicoles à partir de 1978). Ils se sont ensuite élargis progressivement à l’ensemble des espèces d’oiseaux d’eau (Laridés et espèces exogènes comprises). »
Pour les Dénombrements Internationaux d’Oiseaux d’Eau, toutes les espèces des familles suivantes sont considérées comme oiseaux d’eau :
Lors de nos sorties, nous nous sommes rendus sur les berges de l’étang de Berre, une étendue d’eau voisine de la mer méditerranée situé à l’ouest de Marseille. Véritable lagune côtière, il est le second plus grand lac étang salé d’Europe après le Mar Manor en Espagne. L’avifaune autour de l’étang est très diversifiée, on y retrouve 98 espèces possédant des enjeux de conservation dont 12 espèces classées « prioritaires », ce qui en fait un site de prospection réputé.
La première sortie de repérage a eu lieu le 16 janvier dernier. En plus des oiseaux d’eau nous avions décidé d’élargir notre champ de prospection aux oiseaux des prairies.
Lors de cette sortie les espèces suivantes ont été observées :
Oiseaux d’eau : Tadorne de Belon, Grèbes à cou noir, Grèbes huppés, Grand cormoran, Mouette rieuse, Gravelot, Œdicnème criards. Pour notre plus grand plaisir nous avons pu observer quelques harles huppés à l’aide de la longue vue, et avons eu la chance d’avoir une belle proximité avec un Butor étoilé et quelques bécassine des marais !
Lors de la deuxième sortie, le samedi 13 février, plusieurs groupes de binômes/trinômes accompagnés d’un bénévole LPO PACA ont effectué des comptages ornithologiques sur l’ensemble de l’étang de Berre. Notre groupe ANUMA, composé de Maxime et Juliette, s’est rendu sur la plage de Ste Philomène.
Les espèces suivante ont été observées :
Grande Aigrette, Héron cendré, Foulque macroule, Cygne tuberculé, Aigrette garzette, Chevalier guignette, Mouette rieuse, Mouette mélanocéphale, Grèbe huppé, Busard des roseaux Tadorne de belon. Nous avons aussi eu la chance d’assister à un survol composé d’environ 140 flamants rose et d’apercevoir un courlis cendré (oiseau classés quasi menacé sur la liste rouge de l’IUCN ). Nous avons aussi eu un contact auditif avec la lusciniole à moustache. Au moment de repartir nous avons eu la chance de croiser, tapis dans un champs, un petits groupe de 6 outardes canepetières (oiseaux classés quasi menacé sur la liste rouge de l’IUCN)
Ces sorties nous ont permis de découvrir de nouvelles especes et de parfaire nos connaissances en ornithologie aux côtés de plusieurs bénévoles LPO PACA. Le groupe ANUMA était encadré par Patrick Höhener, bénévole LPO responsable notamment du complexe de l’étang de Berre, que l’on remercie chaleureusement pour cette superbe expérience.
Le long de la Durance….
Le second groupe avait la charge un comptage un peu plus loin, le long de la Durance, sur trois sites : les gravières du Puy-Sainte-Réparade, la réserve de Saint-Estève, et le bassin de Saint-Christophe. La Durance est connue pour être un corridor de migration de nombreuses espèces d’oiseaux, il est donc très pertinent de suivre les populations sur ces sites. Sur cette sortie, deux groupes de 6 personnes ont pu assister, avec un groupe responsable des gravières et le second responsable du comptage sur les deux autres sites.
Les gravières
Les gravières du Puy-Sainte-Réparade sont un site ornithologique assez connu suivi depuis quelques dizaines d’années par des bénévoles LPO du Pays d’Aix, notamment Geneviève Delvoye et son mari, qui ont gentiment accepté d’encadrer notre sortie !
Ce site est constitué de 7 gravières entourées de roselières, qui fournissent un milieu idéal pour de nombreuses espèces rares comme communes.
Ce site qui semble assez sauvage a pourtant été réaménagé en 2017, avec plusieurs missions :
Dépollution du site, enlèvement des carcasses de voitures, des multiples dépôts sauvages ;
Fermetures des accès aux véhicules pour éviter les dépôts sauvages
Aménagement d’une promenade ouverte aux piétons et aux vélos, aux personnes à mobilité réduite, construction de pontons en bois, d’une palissade d’observation des oiseaux ;
Aménagements écologiques : radeau à Sterne
Le groupe présent sur le site des gravières a pu observer un grand nombre d’espèces, donc voici la liste :
Grand corbeau, orite à longue queue, rouge gorge, grimpereau des bois, faisan, pipit spioncelle, chevalier guignette, bouscarle de cetti, cygne, colvert, sarcelle d’hiver, gallinule, mésange bleue, mésange charbonnière, troglodyte mignon, grande aigrette, aigrette garzette, vanneau huppé, bécassine des marais, chevalier cul blanc, mouette rieuse, héron cendré, héron gardeboeuf, canard chipeau, foulque macroule, grèbe huppé, grèbe castagneux, fuligule milouin, grand cormoran, geai des chênes, pic vert, martin pêcheur, bergeronnette grise, bergeronnette des ruisseaux, pouillot véloce, faucon crècerelle, busard des roseaux, buse variable.
Bassin de Saint-Christophe / Réserve de Saint-Estève
Le second groupe avait la charge du comptage sur ces deux sites, situés à quelques kilomètres des gravières. Ces sites sont également très intéressants du point de vue ornithologique, puisqu’ils présentent un habitat idéal pour de nombreuses espèces d’oiseau.
Sur site, le groupe a pu voir de nombreuses espèces :
Aigrette garzette, grand cormoran, héron cendré, orite à longue queue, mésange bleue, roitelet à triple bandeaux, fuligule milouin, canard Colvert, grand corbeau, rougegorge, canard chipeau, hirondelles des rochers, cygne tuberculé, ainsi que des contacts auditifs avec des pics verts et pic épeiche, et une GRANDE chance de pouvoir observer le magnifique Aigle de Bonelli perché sur une antenne électrique.
Voici quelques photos prises par Ryan Boswarthick :
Remerciements
Nous remercions encore la LPO PACA, notamment à l’ensemble des bénévoles qui ont gentiment accepté d’encadrer des groupes d’adhérents de notre association ! Nous remercions également l’ensemble des adhérents qui ont pu participer à cette sortie, nous espérons qu’elle vous aura plu et que vous aurez gagné en connaissances ornithologiques !
Inauguré en 1819, le Muséum d’histoire naturelle de Marseille, situé en plein cœur de la cité phocéenne, présente une remarquable collection de curiosités naturalistes, patrimoniales et historiques. Il a fêté en 2019 ses 200 ans et les 150 ans de son installation au Palais Longchamp. Afin de célébrer ce double anniversaire, les espaces d’expositions permanentes du Muséum ont été repensés afin d’offrir au grand public une vision contemporaine du patrimoine naturel et scientifique. C’est ainsi que depuis le 18 septembre dernier les visiteurs peuvent accéder au nouveau parcours du Muséum d’Histoire Naturelle : « Terre d’évolution »
C’est dans ce cadre d’exception que l’ancien et le nouveau bureau ont décidé de réaliser leur première sortie de l’année 2020-2021.
C’est à 18h devant les portes du musée que les 45 adhérents participants avaient rendez-vous. Afin de respecter les gestes barrières au sein du musée 5 groupes portant chacun le nom d’un parc régional ou national, ont été formés : Calanques, Luberon, Camargue, Alpilles et Mercantour.
Chacun leur tour, les groupes accompagnés d’un guide ont pu partir à la découverte de la biodiversité autour de sept thématiques : « Vivre là », « Se reproduire », « Se protéger », « Communiquer, percevoir », « Respirer ou pas », « Se nourrir » et « Évoluer ». Nous avons pu découvrir d’impressionnants squelettes ainsi que de nombreuses espèces naturalisées.
Dans un second temps, c’est la salle Provence qui nous a ouvert ses portes. Protégée au titre des Monuments Historiques, c’est une vitrine de la muséographie du XIXème siècle qui offre un écrin unique aux spécimens fossiles et naturalisés de Provence, dont de nombreuses espèces ont aujourd’hui disparu.
Pour finir chaque groupe a pu assister à la projection de 3 films en présence d’intervenants de l’association Polly Maggo ainsi que Gabriel Nève maître de conférence à l’IMBE :
Vita brevis de Thierry Knauff
While Darwin Sleeps de Paul Bush
Refief de l’invincible, Papillon de Pierre Oscar Lévy
Cette projection a été suivie d’un temps d’échange avec les différents intervenants. Nous sommes ainsi revenus sur les conditions de tournage et les différentes prouesses techniques qui ont permis de capter au plus près les bruits et les images de la nature.
La soirée s’est ensuite terminée par des remerciements auprès de toute l’équipe qui nous a accueillis et qui nous a permis cet accès privilégié aux collections du musée.
La sortie était une intervention dans une école, intitulée, « A la découverte des oiseaux des jardins ».
sensibiliser dès le plus jeune âge à la beauté et à la protection de la nature
Le vendredi 6 mars, des membres du bureau et des adhérents de l’association se sont rendus à l’école de Beaurecueil. Là-bas nous avons été accueillis par Magali ESPOSITO, la directrice de l’établissement qui dans un premier temps nous a fait découvrir les différentes classes dans lesquelles nous allions intervenir. L’école se situe au pied du Grand Site Sainte Victoire dans la commune de Beaurecueil. C’est une école qui compte 62 élèves regroupés dans 3 classes différentes.
Nous avons réalisé notre première intervention dans la classe des maternelles. En amont nous avions préparé un diaporama pour apprendre à décrire les oiseaux (bec, ailes, pattes …) ce qui nous a permis de rapidement créer des interactions avec les petits. Il se sont montrés curieux, ils nous ont sollicité à travers des questions pertinentes ainsi nous avons pu créer un réel moment de partage.
Dans un deuxième temps nous avons rendu visite aux élèves de CP/CE1. Nous avons pu leur faire découvrir les différents types de bec d’oiseaux ainsi que leurs régimes alimentaires, ce qui est venu parfaire leurs connaissances. En effet la localisation et le cadre idéal de l’école leur permettent de découvrir quotidiennement la nature à travers des sorties en forêt ou encore à travers l’intervention de gardes moniteurs du Grand Site de la Sainte Victoire.
Pour finir les interventions en classe, nous nous sommes rendus dans la classe des plus grands (CE2, CM1 et CM2), où nous leur avons fait découvrir le chant des oiseaux à travers une petite animation. Les mangeoires installées dans la cour de l’école ont permis aux élèves d’être capable d’identifier les oiseaux des jardins les plus communs tels que la mésange charbonnière par exemple. Afin de sensibiliser les élèves à la nature nous leurs avons présentés les différents outils d’observation naturaliste notamment les jumelles de l’association.
Pour clôturer l’intervention, nous sommes tous allés dans la forêt afin de mettre en pratique ce que nous leur avons appris. Chaque élève a pu découvrir l’utilisation des jumelles, certains ont même été capable de reconnaître des oiseaux (tourterelles turques, choucas des tours ou encore mésanges bleue). Pour les plus grands, nous leur avons fait découvrir les guides naturalistes en ornithologie qui, nous l’espérons, leur serviront dans leurs futures sorties.
Ce fut un réel défi que nous avons su relever. En effet les enfants représentent la future génération il est donc important de les sensibiliser dès le plus jeune âge à la beauté et à la protection de la nature.
Merci encore à l’école de Beaurecueil de l’accueil, nous essayerons de refaire des animations comme celles-ci dans le futur.