Le comptage a été réalisé tout autour de l’étang de Berre et plusieurs bénévoles étaient responsables des différents sites d’observations. Nous avons proposé aux adhérents d’ANUMA d’être affilié à un site ainsi qu’à un responsable.
Le projet Sentier Biodiversité & Bien-être dirigé par Pierre Sachot continue et nous en sommes à la deuxième phase des plantations. Afin de protéger la biodiversité présente sur le campus, une opération d’aménagement paysager a lieu en ce moment par la plantation d’une quarantaine d’arbres fruitiers et aromatiques. A l’heure actuelle, Sevastianos Roussos prend de son temps pour venir réaliser et coordonner ces plantations les après-midi de 13h à 17h pendant 3 jours (du 15 au 17 décembre inclus).
Quelques étudiants d’ANUMA sont venus nous aidés pour ces trois jours, ce qui était formidables, encore un grand merci à eux ! Nous vous proposons donc d’aider aux plantations sur le campus près de la butte écologique lorsque vous avez un peu de temps.
Voilà quelques photos qui résument un peu ces trois jours de plantations :
Nous sommes allé le Dimanche 12 décembre à l‘Etang de Bolmon accompagné d’Emeline Pujolas et de Marine Susini, des écologues expérimentées qui connaissent l’Etang de Berre et ses alentours. A 9h30, nous nous sommes donné rendez-vous devant le parking de la déchetterie avant d’aller faire le tour de l’Etang de Bolmon. La météo était de notre côté, malgré le froid, il n’y avait pas de vent et le temps était ensoleillé.
Nous avons pu observé différents types d’oiseaux comme des aigrettes garzettes, hérons cendrés, foulques macroules, fuligules milouins, gallinule poule d’eau, nette rousse, flamants roses, mouette rieuses, cygnes tuberculés, martin-pêcheur, goéland leucophées, busard des roseaux, bouscarle de cetti, pouillot véloce, mésange bleu, pie bavarde… De plus nous avons pu observé quelques petits lapins après le déjeuner.
Nous avons eu la chance d’organiser deux sorties baguage d’oiseaux avec Aurélien Audevard bagueur de formation. Ces sorties se sont déroulées sur le week-end du 23 et 24 octobre 2021 à Hyères (83).
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
Quatre adhérents ont pu y participer accompagnés des membres du bureau.
La station de baguage se situe sur la réserve biologique du marais des Estagnets. Le baguage d’oiseaux est une méthode de CMR (Capture Marquage Recapture). Cette station est active tous les ans pendant la période de migration post-estivale. Elle vise à récolter des données qualitatives et quantitatives sur des passereaux (espèces, taille, âge, masse adipeuse etc.). Ces données, transmises au Muséum d’Histoire Naturelle, pourront être utilisées pour des études sur ces espèces. Un des constats qui a été fait sur les populations recapturées à Hyères montre que les oiseaux s’engraissent rapidement sur le site avant de traverser la méditerranée. La réserve biologique offre donc une importante source de nourriture.
Les espèces qui ont été baguées durant ce week-end sont les suivantes :
Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla
Fauvette mélanocéphale Sylvia melanocephala
Grive musicienne Turdus philomenos
Merle noir Turdus merula
Rougegorge familier Erithacus rubecula
Pouillot véloce Phylloscopus collybita
Mésange bleue Cyanistes caeruleus
Mésange noire Periparus ater
Roitelet à triple bandeau Regulus ignicapilla
Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes
Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus
Pinson des arbres Fringilla coelebs
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
La méthode de capture repose sur l’utilisation de filets spéciaux pour la capture d’oiseaux auxquels on ajoute une bande sonore qui passe des chants d’oiseaux. Cette bande sonore est appelée la repasse.
Après avoir attendu, les oiseaux sont démaillés des filets et placés dans des petits sacs en tissu. Les uns après les autres, les oiseaux sont identifiés, bagués, mesurés, pesés et leur âge est contrôlé. Une petite bague en aluminium est posée sur leur tarse avec un code de chiffres et de lettres unique. Ce code permettra à un autre bagueur d’avoir une fiche détaillée de l’individu avec toutes les mesures prises lors de la pose de la bague.
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
@ Naïs Pénagé
Certains oiseaux parcourent des centaines de kilomètres et un oiseau bagué dans le Sud de la France peut être recapturé dans un autre pays !
Nous avons donc appris la méthode et l’intérêt du baguage. Nous avons aussi appris à mesurer un tarse, à reconnaître un juvénile grâce à la couleur des plumes des ailes, à tenir un oiseau et à le démailler. L’équipe qui nous a accueilli nous a transmis un précieux savoir et nous les remercions encore !
L’après-midi les deux groupes d’ANUMA du samedi et du dimanche sont allés aux vieux salins d’Hyères et ont observé les Flamants roses et des courlis cendrés. Pour le Balbuzard pêcheur ce sera une prochaine fois ! Certains sont aussi allés au parc naturel départemental du Plan de la Garde et ont observé des Rémiz penduline.
« La découverte du travail de bagueur m’a beaucoup intéressée et appris. La possibilité de pouvoir approcher les oiseaux de si près, pour bien les observer, est une chance que je suis ravie d’avoir saisie » – Charlotte
« Pour une première sortie en ornithologie, j’ai pu apprendre beaucoup de choses. Cette sortie m’a donné envie d’approfondir mes connaissances sur ce taxon. L’équipe professionnelle à su nous partager leurs connaissances, leurs savoirs et nous montrer les méthodes utilisées dans la vie active. » – Clément
Samedi 9 octobre 2021, nous avons organisé une visite nocturne du Muséum d’histoire naturel de Marseille. C’est la deuxième année que nous organisons cette soirée en collaboration avec le personnel du Muséum et nous en sommes très heureux.
Cette année, nous nous étions donné rendez-vous à l’entrée du Muséum à 18h30. Une fois réuni, les 34 adhérents se sont disposés en 3 groupes distincts d’environ 10 personnes. Nous avons tout d’abord été accueilli au Muséum et le déroulement de la soirée nous a été expliqué à tous. Les 3 groupes ont ainsi pu tourner autour de trois ateliers :
@Ryan Boswarthick
1 – Tout d’abord, une visite guidée de l’exposition permanente du Muséum nous a été proposée au rez-de-chaussée. Après 10 mois de travaux, un entretien des collections et une mise à jour des contenus scientifiques, le Muséum a créé ce nouveau parcours permanent cette année. Plusieurs échantillons exceptionnelles nous ont été présentés, comme un authentique crâne de mammouth laineux, une ammonite nacrée de Madagascar, des espèces de reptiles et d’oiseaux empaillées mais également le mosasaure de plus de 7 mètres de long. Cette visite de 45 minutes a permis aux adhérents d’apercevoir une biodiversité riche, rare et parfois méconnue du grand public.
@Ryan Boswarthick
@Ryan Boswarthick
2 – Une seconde visite était proposée dans la salle de Provence et un échange avec des professionnels du Muséum était possible par la suite. Dans la salle de Provence, il était possible d’admirer plus de 100 espèces d’oiseaux, et ensuite de contempler différents échantillons (parmi les 600 000 échantillons présents dans les collections non ouvertes au public) de reptiles, amphibiens, lépidoptères, odonates, crustacés, plantes et d’échantillons de fossiles triés en fonction de leurs apparitions chronologiques au fil de l’évolution. Quelques mammifères empaillés étaient présents en fond de pièce pour conclure cette belle pièce, avec notamment un loup empaillé qui fut le dernier loup vivant tué sur Marseille à Château-Gombert. Puis, pour conclure cette visite, un échange avec le conservateur du Muséum était possible, nous pouvions lui poser des questions très générales sur les métiers et les emplois du Muséum mais également sur les questions de recherches qui gravitent autour du Muséum.
@Ryan Boswarthick
3 – Enfin, la projection d’un documentaire a été possible dans la salle de conférence. Cette année, nous avons décidé de mettre en lumière un artiste/peintre : Laurent Willenegger et son projet fou appelé “La grande année”. Pendant une année bissextile, cet artiste est parti peindre une aquarelle tous les jours au cœur de la nature. Ce passionné de dessin naturaliste a permis de mettre en lumière cette discipline et de peindre in situ plusieurs animaux dans leurs milieux naturels (comme un hibou moyen-duc, un faucon pèlerin, une bergeronnette grise…). Ces moments naturalistes permettaient de mettre en avant cette discipline qui touche à la fois l’écologie, l’éthologie, l’anatomie et l’art. Projeter ce documentaire au Muséum d’histoire naturel de Marseille permettait de faire un clin d’œil aux illustrations scientifiques des anciens grands explorateurs scientifiques qui sont exposés au MNHN de Paris.
@Louis Aureglia
Pour conclure cette soirée, les membres d’ANUMA avaient prévu un petit buffet dans cette même salle de projection afin de pouvoir discuter de la soirée et de se trouver un petit moment ensemble.
Cette année, et pendant tout le mois de mai, les photographes naturalistes d’ANUMA et d’AMU ont concourus. Deux thèmes étaient proposés : « Regards » et « Nature en ville ». Les candidatures étaient possibles du 6 mai au 1er juin 2021. Nous réalisons ce concours photo depuis maintenant 2013 et cela nous tenait énormément à cœur de continuer ce concours une fois de plus.
Nous avons pu collaborer avec Biodiv’AMU cette année, ce qui nous a permis de mettre en valeurs les photographes d’AMU en général. Le jury s’est réunis le 10 juin afin de sélectionner toutes les photos gagnantes selon les critères suivants :
la qualité visuelle
l’originalité de la conception
la pertinence vis-à-vis du sujet
Les lots des gagnants pour les deux thèmes sont les suivants :
1er prix : Exposition de la photographie du gagnant dans la bibliothèque universitaire sur le campus de Saint-Jérôme, avec un tirage photo format A0. L’exposition de cette photo sera temporaire.
2ème prix : Livre « La faune des Bouches-du-Rhône »
3ème prix : Livre « Les secrets de la photo d’animaux »
Thème « Regards«
Premier prix : Naïs Pénagé, » Les herbes ont des yeux » : Le printemps est arrivé et les premières odonates ont émergé. Des formes rouges allongées virevoltent dans tous les sens près de l’eau. Les imagos des nymphes au corps de feu sont rouges vifs le camouflage n’est donc pas leur point fort mais ce sont de redoutables prédatrices. Pendant que certaines s’affèrent à pondre la nouvelle génération d’autres restent discrètes au creux des brins d’herbe, leur donnant des yeux l’espace d’un instant.
Deuxième prix : Léo Chapuis, « Douce petite ombre » : Petit chevreuil photographie un matin d’hiver au 300mm dans les Préalpes. Apparition un peu soudaine au détour d’un sentier dans un sous bois encore un peu dense comme en atteste les diverses branches. Membre le plus curieux d’un petit groupe qui s’est égayé a mon approche, nos deux regards se sont croises pendant plusieurs minutes avant qu’il s’en aille sans bruit. Je ne sais pas pourquoi il ne s’est pas enfui mais ce fut une belle rencontre. Photographie prise avec le Nikon D7100, légèrement traitée au niveau de la luminosité.
Troisième prix : Servane Berton, « Bain de soleil » : Photo prise lors d’une sortie dans le Luberon d’un lépidoptère (probablement un Tircis). Celui-ci prenait tranquillement le soleil sur son rocher. Il s’est montré peu farouche et nous a laissé l’approcher d’assez près, ce qui m’a permis d’obtenir ce cliché.
Voici maintenant les photos des autres participants que nous remercions énormément. Même si elles n’ont pas été sélectionnés par le jury, ce sont de très belles photos qui méritent d’être mises en valeur :
Premier prix : Didier Castelain, « Un nid branché » : Photo prise à Saint Denis de Payré en Vendée. Ces jeunes cigogneaux nés dans la rue principale du village, dans un endroit insolite mais qui nous montre bien que l’homme peut vivre en harmonie avec le monde de la nature.
Deuxième prix : Marc-Etienne-Doise, « Je sors, libérez le parc ! » : Une population de Chevêche d’Athéna vit et se développe en plein cœur d’un parc urbain marseillais. Les individus commencent a se montrer des la tombée alors que les derniers promeneurs libèrent les allées. Postées sur les maisons alentours, les pelouses se transforment en véritable terrains de chasse.
Troisième prix : Bruno Cataldo : « Lueurs de bâti » : En effet, la photographie a été prise de façon a ce que le mur en crépi orange de la maison en fond donne l’illusion d’un arrière plan inonde de soleil couchant ou levant. A cela s’ajoute la composition minimaliste faisant ressortir deux éléments de la nature en ville. D’un cote la Fauvette mégalocéphale qui rappelle que l’avifaune est présente dans toutes les strates urbaines de nos villes, de l’autre la végétation qui caractérise une grand nombre de haies dans le milieu urbain, les haies servant de sites de nidification pour beaucoup d’espèces de petits oiseaux.
Voici maintenant les photos des autres participants que nous remercions énormément. Même si elles n’ont pas été sélectionnés par le jury, ce sont de très belles photos qui méritent d’être mises en valeur :
Samedi 29 mai 2021, nous avons réalisé une sortie au marais du Vigueirat. Nous avons eu de la chance, il a fait beau toute la journée. A 9h, nous nous sommes tous retrouvé sur le parking à l’entrée du marais avant de prendre nos tickets.
Nous avons à peine eu le temps de traverser le premier pont que déjà, la richesse spécifique de ce milieu nous frappé ! Hérons cendrés, faucons hobereaux, bihoreau gris, guêpiers d’Europes etc… Nous sommes resté une bonne vingtaine de minute sur ce premier pont tout en écoutant les différents cris et chants des passereaux que nous ne réussissions pas à voir comme le bouscarle de cetti, le verdier d’Europe ou encore le coucou gris.
Nous avons ensuit commencer la boucle de randonnée de 2km qui parcoure l’ensemble du marais. Sur le chemin ,nous avons rencontré différentes grenouilles comme la rieuse mais aussi des grenouilles de graf/Pérez.
Nous avons croisé beaucoup de coléoptères, de lépidoptères et surtout beaucoup d’odonates. A chaque fois, nous avons pris le temps de poser la longue-vue afin de mieux les observer et les photographier.
Nous avons eu la chance de croiser beaucoup de cigognes blanches dont un couple qui nichait très proche de nous. Nous avons aussi pu voir des cannetons de canards colverts mais aussi des foulques macroules juvéniles. Lors de points d’observations, nous étions cachés sous des petites cabanes/structures en bois à l’ombre. Les gérants du marais avaient croisé un ibis sacré ce jour-là mais nous n’avons pas eu la chance de le recroiser malheureusement. En revanche, nous avons vu beaucoup d’ibis falcinelle.
Sur la fin de la boucle, au dernier point d’observation, nous avons eu la chance d’observer assez longtemps un héron pourpré qui était à une quinzaine de mètres en train de chasser à vue les poissons qui se cachaient sous l’eau. Ce spectacle durait pendant qu’une sterne pierregarin plongeait parfois pour se nourrir également. Beaucoup de ragondins ont alors profités de ce moment pour se nettoyer.
Avant de partir, nous avons quand même décidé de terminer cette boucle en allant visiter le petit sentier situé sur la gauche. Initialement, il s’agit d’un sentier dédié aux enfants mais la biodiversité reste présente. C’est là-bas que nous avons pu croisé quelques cistudes d’Europes.
Enfin, nous nous sommes assis à une table à l’extérieur pour tous manger, discuter et aussi terminer nos identifications d’odonates et de lépidoptères avec les clés et guides d’identifications que nous avions apportés.
Voici quelques photos du groupe de participants en train d’observer attentivement :
Lézard à deux raies (L. vert occidental) Cistudes d’Europe Grenouilles indéterminées (Graf/Perez) Grenouille rieuse
Entomo
Hespéries de la houque Piéride de la rave Caloptéryx éclatant Naïades au corps vert Sympétrum à nervures rouges Orthétrum à stylets blancs Orthétrum réticulé Femelle émergente de Crocothemis erythraea
Pour notre première sortie en luberon, nous nous sommes retrouvés à 9h du matin sur le parking des gorges du régalon. Cette sortie a été réalisé le 23/05/2021.
A notre arrivée, le ciel commençait à se dégager et aucun randonneur n’était encore présent.
Nous avons donc entamé notre randonnée en passant par une oliveraie, pour ensuite rentrer dans les gorges. A l’intérieur de ces gorges, la flore était très particulière puisque le milieu est humide, ombragé et rocailleux. Nous avons pu retrouver certaines espèces typiques de garrigues, comme Ruscusaculeatus (Faux houx), ou encore Hederahelix (Lierre grimpant), comme d’autres atypiques de la région.
Des passages étroits nous attendaient, nous avons donc pris un peu de temps pour traverser ces gorges. Lors de notre passage, nous avons pu observer 9 vautours fauves au-dessus des gorges, et certaines espèces de coléoptères comme Bombusterretris.
Une fois les gorges traversées, nous retrouvions un chemin plus large. A l’instant où nous sommes arrivés, nous avons pu observer deux faucons pèlerins ainsi que plusieurs vautours fauves. La vue était dégagée, nous nous sommes donc arrêtés pour faire des observations ornithologiques, mais aussi entomologiques puisque nous avions retrouvé la garrigue. Nous avons eu la chance d’observer plusieurs papillons, mais aussi des rapaces.
Ensuite, nous avons repris notre route, pour trouver un coin plus haut et dégagé. Un circaète Jean-le-blanc est venu enrichir nos observations faunistiques juste après le repas. Après avoir réalisé quelques observations supplémentaires, nous sommes petit à petit redescendus pour rejoindre le parking. Le retour s’est fait sur plus d’une heure puisque chaque personne prenait le temps d’observer la flore et la faune qui nous entoure. Plusieurs papillons ont pu être recensés, pour le bonheur de tous. A quelques mètres du parking, un rougegorge familier nous a salué avant de partir.
Voici quelques photos prises par les participants de la sortie :
Enfin, voici toutes les autres photos des autres arthropodes (diptères, coléoptères, hyménoptères, punaises) que nous avons observés pendant la sortie :
